Le procès de Ghislain Maltais se poursuivra en novembre
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Par François-David Rouleau
Le procès de Ghislain Maltais, sur qui pèsent cinq chefs d’accusation reliés à des actes sexuels commis entre 1980 et 1983, se poursuivra le 20 novembre prochain au palais de justice de Saint-Jérôme.
L’une de ses victimes a témoigné à lors de son enquête préliminaire mercredi à Saint-Jérôme. L’autre, sa sœur, sera entendue l’automne prochain.
Ghislain Maltais, de Mirabel, était présent dans la salle d’audience. Il est en liberté depuis le début des procédures judiciaires. Il a plaidé non-coupable aux cinq chefs d’accusation, soit agression sexuelle, incitation à des contacts sexuels, exploitation sexuelle et deux charges d’actions indécentes.
Les faits remontent au début des années 80. La première victime qui était alors âgée de huit ans, avait visité Maltais à son domicile après l’avoir aidé en travaillant sur son terrain pour amasser de l’argent de poche. Invité à entrer dans sa maison pour dîner, il lui aurait baissé son pantalon en lui demandant de toucher ses fesses et ses organes génitaux. Le jeune homme avait pris la fuite sans en parlé à personne.
Quatre ans plus tard, lors d’une excursion en véhicule tout terrain avec l’accusé, il lui aurait demandé la même chose.
Questionné par les policiers de Mirabel sur les agissements de M. Maltais alors qu’il était âgé de 17 ou 18 ans, il n’a pas voulu dévoiler les faits par orgueil. Les enquêteurs voulaient rencontrer sa sœur cadette qui aurait vécu les mêmes événements. Il a donc décidé d’en parler à son père.
Selon les faits, sa petite sœur aurait été obligée de faire une fellation alors qu’elle avait une arme braquée sur la tête.
Celle-ci racontera son histoire le 20 novembre prochain.
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