Les responsables de service de garde en milieu familial revendiquent
Par Josiane Yelle
Les responsables de service de garde en milieu familial (RSG) de la région, comme des milliers d'autres au Québec, revendiquent de meilleures conditions de travail. De passage à Saint-Jérôme dans le cadre d'une tournée du Québec, la vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Louise Chabot, a profité de l'occasion pour faire le point.
«Les responsables de service de garde en milieu familial des régions de Laval, Laurentides et de Lanaudière travaillent en moyenne 60 à 65 heures par semaine pour un salaire inférieur au salaire minimum, sans avoir droit à des vacances annuelles et à des congés payés. Un tel traitement à l'égard de ces femmes est profondément injuste, voire discriminatoire, et le gouvernement doit profiter de la négociation en cours pour mettre fin à ces conditions de travail dignes d'une autre époque», a-t-elle lancé d'entrée de jeu.
Mme Chabot soutient d'ailleurs que ces travailleuses sont parmi les dernières femmes de notre société à être des sans-droits au travail. «Après avoir obtenu la reconnaissance de leurs droits à la syndicalisation et à la négociation, les RSG se battent maintenant pour obtenir des conditions de travail décentes, a-t-elle expliqué. Malgré de longues semaines de travail, ces femmes n'ont pas droit à des mesures de protection sociale, comme les congés de maladie et les congés fériés.»
Dans la MRC Thérèse-De Blainville, ce sont donc quelque 382 responsables de service de garde qui sont affectées de part et d'autre par ces conditions. Celles-ci se demandent donc pour quelles raisons elles ne peuvent bénéficier des mêmes conditions de travail que les éducatrices en installation, alors que leurs tâches sont semblables.
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