Un spécimen d’agrile du frêne a été découvert l’été dernier dans un piège installé dans un parc du secteur de Saint-Janvier, aux limites de la Ville de Blainville.
Selon les dernières évaluations faites par la Ville de Mirabel, l’insecte minuscule, qui cause la mort de plusieurs variétés de frênes, n’a pas encore infesté les arbres de la municipalité.
Or, si l’on se fie aux avancées effectuées par le coléoptère au fil des dernières années, cela ne saurait tarder, estime la directrice générale adjointe, Louise Lavoie.
Tel que demandé par la Communauté métropolitaine de Montréal, la Ville de Mirabel a adopté lundi soir son Plan d’action afin de faire face à l’insecte ravageur.
Les étapes préliminaires menant au plan ont été menées l’été dernier avec l’installation de pièges et le recensement complet des frênes dans les espaces publics de la municipalité.
Au total, quelque 200 frênes y ont été répertoriés. Bien qu’ils soient présents sur l’ensemble du territoire, c’est autour des étangs du secteur de Saint-Benoît où on peut en apercevoir le plus.
Près de 180 seront abattus
Selon le plan d’action, seuls les frênes ayant un diamètre supérieur à 25 centimètres seront traités, soit 22 sur les quelques 200 présents sur le territoire. Le traitement se fera à tous les deux ans, et ce, pour une période de 10 ans.
Tous les autres seront abattus une fois envahis par l’insecte. Entre-temps, diverses essences d’arbres seront plantées à proximité des frênes qui sont condamnés à mourir.
Au cours des prochains mois, la Ville effectuera une campagne de communication afin d’informer les citoyens qui ont des frênes sur leur terrain.
L’agrile du frêne a fait son apparition dans la région à l’automne 2013 en infestant des abres de la ville de Boisbriand.
Plus de 5000 frênes ont été recensés sur l’espace public de la MRC Thérèse-De Blainville. C’est la ville de Rosemère qui en compte le plus, soit environ 1500.
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