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La classe moyenne: la grande oubliée du budget 2015, selon les candidats libéraux

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22 avril 2015
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Eric Mondou
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Par Eric Mondou, Journaliste

Les candidats du Parti libéral du Canada dans Mirabel, Thérèse-De Blainville et Rivière-des-Mille-Îles, Karl Trudel, Ramez Ayoub et Linda Lapointe, dénoncent en choeur les «mesures injustes» incluses dans le budget 2015, qui ne profiteront qu’aux plus riches de la société.

«La priorité de Stephen Harper est d’accorder un allègement fiscal de 2 milliards de dollars aux plus riches et de doubler la limite des CELI en prenant des milliers de dollars de la Sécurité de la vieillesse des aînés. Au lieu de renforcer ceux qui sont au coeur de notre économie - les Canadiens de la classe moyenne - les conservateurs ont déposé des mesures injustes qui profiteront aux plus riches sur le dos de la classe moyenne», a déclaré Ramez Ayoub via un communiqué de presse au lendemain du dépôt du budget 2015.

Depuis hier, les députés et les candidats du parti de Justin Trudeau n’ont cessé de marteler que le premier budget Oliver négligeait la classe moyenne. 

S’il est élu premier ministre l’automne prochain, le chef du PLC promet d’éliminer le fractionnement du revenu. Cette mesure permet au conjoint au salaire le plus élevé d’octroyer une partie de son salaire imposable à son conjoint qui bénéficie d’un taux d’imposition inférieur.  Le fractionnement du revenu coûterait autour de 2 milliards de dollars au Trésor public. 

Le doublement de la limite des CELI est aussi vivement contesté par les partis d’opposition. Malgré les critiques du Directeur parlementaire du budget, Ottawa fait passer à 10 000$ la limite annuelle permise qu’un citoyen peut verser dans son Compte épargne libre d’impôt. 

L’équilibre budgétaire: de la poudre aux yeux 

Le candidat dans Mirabel, Karl Trudel, estime pour sa part qu’aucun plan crédible visant à augmenter les revenus et à créer des occasions d’emploi de qualité n’a été soumis aux Canadiens. 

«Ce dont cette circonscription a besoin, et ce que veulent les familles, ce sont des investissements dans l’infrastructure, l’éducation postsecondaire, les compétences et l’innovation qui généreront une véritable croissance», indique-t-il.  

Selon le candidat Trudel, le budget à l’encre noir dont se targue d’avoir présenté le ministre Oliver est de la poudre aux yeux. 

Sans la vente des actions restantes de GM et sans la cueillette de 2 milliards dans le fonds de réserve fédéral, le gouvernement conservateur aurait déposé un autre budget déficitaire, estime-t-il. 

«Malgré le fait qu’on leur avait promis d’équilibrer le budget pour l’année 2013, les Canadiens ont appris que M. Harper n’a toujours pas réussi à produire un équilibre budgétaire».  

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