Le père du bébé secoué remis en liberté
Par François-David Rouleau avec la collaboration de Christian Plouffe
Le père du bébé secoué à Sainte-Thérèse au début du mois de mars a recouvré la liberté en fin d’après-midi vendredi à la suite de son enquête préliminaire devant le juge Jean Sirois au palais de justice de Saint-Jérôme.
L’homme de 33 ans accusé d’avoir causé des lésions corporelles à un bambin de trois mois, de voies de fait graves et défaut de fournir les choses nécessaires à l’existence, a été cité à procès au terme de la journée.
Il a été remis en liberté moyennant un dépôt de 1000 dollars. Son procès débutera le 5 septembre prochain à Saint-Jérôme en même temps que celui de la mère qui est également accusée. La cause est frappée d’une ordonnance de non publication.
Âgée de 21 ans, la mère de l’enfant a été bombardée de questions par la défense en avant-midi. Elle a d’ailleurs raconté les détails de sa rencontre avec le père du bébé via le web alors qu’elle habitait à Sainte-Foy. Ils ont fait connaissance en février 2010 à Longueuil et ont immédiatement débuté une relation malgré la distance qui les séparait.
Elle a affirmé avoir commencé à consommer de la cocaïne en sa compagnie. Enceinte, elle avait cessé les narcotiques pour reprendre la consommation deux semaines après son accouchement.
C’est lors d’une visite que la voisine des accusés se serait aperçu que l’enfant ne respirait pas très bien et qu’il était mal alimenté. Elle aurait insisté pour l’amener à l’hôpital, ce que le père refusait et remettait à la semaine suivante. Lorsque qu’un médecin de l’hôpital Sainte-Justine à Montréal l’a examiné, il a relaté dans son rapport que les heures de boire n’étaient pas crédibles.
Le couple a ensuite déménagé à Sainte-Thérèse au début du mois de mars où le père aurait causé des voies de fait graves à son enfant en le blessant, le mutilant, le défigurant et en omettant de lui fournir les choses nécessaires à la vie, causant ainsi un tort permanent à sa santé.
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