L’accusé souffre d’une dépression psychotique majeure
Par Eric Mondou
Yvon Hébert, accusé d’avoir tué sa conjointe alors qu’elle dormait, devra revenir devant les tribunaux pour son enquête sur remise en liberté. Le rapport psychiatrique a démontré qu’il n’était pas en mesure de comparaître pour le moment.
Selon les dires de l’avocat de l’accusé, Me Olivier Morin, le rapport psychiatrique conclut que l’homme de 64 ans souffre d’une dépression majeure psychotique. De plus, l’accusé ne serait pas en mesure de communiquer présentement de façon adéquate avec son avocat.
Par conséquent, le juge Normand Bonin a décidé de remettre l’enquête sur remise en liberté d'ici 60 jours. L’accusé sera quant à lui renvoyé en psychiatrie à l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme afin d'y recevoir les traitements nécessaires.
Le 11 juillet dernier, une dame de 69 ans a été retrouvée sévèrement blessée au haut du corps dans son logement de la rue Blanchard à Sainte-Thérèse. Yvon Hébert, qui avait lui-même contacté les autorités policières, avait été accusé de tentative de meurtre le lendemain des événements.
Trois jours plus tard, la sexagénaire succombait à ses blessures.
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