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Équité Santé Basses-Laurentides somme le gouvernement d'agir

durée 17h26
26 novembre 2014
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Simon Servant
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Par Simon Servant, Journaliste

Lors d'une conférence de presse, mercredi, le mouvement Équité Santé Basses-Laurentides (ESBL) a sommé le gouvernement d'ajuster le financement du système de santé de la région.

Dans les Basses-Laurentides, en 2012-2013, le financement pour la santé était de 934 $ par personne, soit plus de 50 % de moins que la moyenne québécoise pour les mêmes années : 1982$

Le porte-parole du mouvement, Duncan Hart Cameron, considère que ces chiffres sont très alarmants. D'autant plus que pour les années 2006 à 2016, le taux de croissance de la région (15%) représente presque le double de celui du Québec (8%) et son taux de vieillissement (67%) est bien au-delà de celui de la province (40%).

"Les citoyens des Basses-Laurentides sont des citoyens, des contribuables du Québec et des payeurs d'impôts québécois au même titre que n'importe qui d'autre. Pourtant, nous recevons la moitié de l'argent pour notre santé. C'est inéquitable et inacceptable", a-t-il argumenté.

Le 14 septembre dernier, ESBL et d'autres intervenants avaient également exprimé leurs craintes par rapport aux soins de santé de la région.

Solutions

Afin d'établir la parité entre les Basses-Laurentides et les autres régions de la province, ESBL propose d'augmenter le taux de financement à la moyenne québécoise en injectant 250 millions sur une période de trois ans.

"Nous ne demandons pas au gouvernement de chercher de nouveaux revenus, nous voulons simplement qu'il revoie la redistribution de ceux déjà en place. Il y a moyen de stabiliser certaines régions plus nanties afin d'augmenter notre financement. Comme notre nom le dit, nous cherchons l'équité", a expliqué Tom Whitton, co-fondateur d'Équité Santé Basses-Laurentides.

Cet argent servirait notamment à améliorer les services pour personnes âgées, les services en santé mentale et les soins de première ligne. L'augmentation des heures offertes pour les soins à domicile ou en clinique a été avancée. ESBL souhaite également la construction d'une unité permanente en oncologie dans la région.

Appui

Vieux d'à peine deux mois, le mouvement est appuyé par plusieurs actrices et acteurs du monde politique. La députée de Rivière-des-Mille-Îles, Laurin Liu, fait partie du lot. Elle a même posé quelques questions à ce sujet à la Chambre des communes.

De plus, les quatre députés caquistes de la région ont aussi montré leur appui, soit Benoit Charette, Sylvie D'Amours, Claude Surprenant et Mario Laframboise.

M. Hart Cameron a conclu en faisant une demande publique de rencontrer, d'ici le début du printemps, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, afin de discuter de l'augmentation des frais de santé dans les Basses-Laurentides.

Pour plus d'informations, visitez le site Internet : http://www.equitesantebasseslaurentides.org/

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