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Déficit du transport collectif: les syndiqués craignent d'en faire les frais

durée 13h51
20 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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2 minutes

Par The Canadian Press, 2024

MONTRÉAL — Les syndicats des grandes sociétés de transport en commun au Québec s'inquiètent, alors que les négociations ont débuté ou vont débuter pour le renouvellement des conventions collectives, dans un contexte d'importants déficits de ces organisations.

Les syndiqués craignent d'en faire les frais, alors que le gouvernement du Québec et les municipalités se lancent la balle à savoir qui doit financer davantage le transport en commun.

La FTQ tient justement jeudi un forum sur le financement du transport collectif.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, représente les chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal (STM), en plus des chauffeurs d'autobus de Laval (STL) et de ceux de Longueuil (RTL).

Le syndicat qui représente les chauffeurs d'autobus de Longueuil vient de commencer sa négociation, alors que celui de la STM doit le faire cet automne. Et à Laval, la STL a récemment annoncé des suppressions de postes à cause de sa situation financière difficile.

L'ombre des compressions, «c'est clair que ça va être sur la table», admet Simon Mathura, président du secteur du transport terrestre au SCFP. «On le voit déjà.»

Mais Éric Alan Carldwell, président du conseil d'administration de la STM, lui répond que la société de transport «se bat pour garder leurs jobs», garder un système de transport en commun bien financé.

Tant le SCFP que la STM soutiennent que c'est le gouvernement du Québec qui doit mieux financer le transport en commun. Tous en bénéficient, même les automobilistes, puisqu'il y a ainsi moins de véhicules sur les routes, fait valoir M. Caldwell.

Les tarifs des usagers représentent entre 20 et 30 % des revenus du transport collectif, précise M. Caldwell. Trop les augmenter ferait fuir des usagers.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne