Un policier de la C.-B. affirme avoir être allé trop loin dans des messages


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Par La Presse Canadienne, 2025
RICHMOND — L'un des trois agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Coquitlam, qui risquent d'être licenciés pour avoir publié des messages racistes, sexistes et désobligeants dans des discussions de groupe entre agents, affirme avoir «honte» de certains des messages dont il est l'auteur.
L'agent Philip Dick a fait cette déclaration lors d'une audience sur le code de conduite qui se tenait à Richmond, en Colombie-Britannique, cette semaine, après avoir été reportée en mars.
M. Dick affirme avoir utilisé l'humour noir pour apaiser la tension au travail, mais avoir dépassé les limites en tombant dans la vulgarité, allant «beaucoup trop loin».
Il explique que les messages, qui comprennent des commentaires désobligeants à l'égard d'une victime d'agression sexuelle mexicaine et d'autres termes racistes insensibles, étaient difficiles à reconnaître comme quelque chose qu'il aurait pu dire, mais qu'il a eu des années pour y réfléchir et méditer sur sa déception envers lui-même.
L'audience fait suite à une plainte déposée par l'agent Sam Sodhi, qui a dénoncé à ses supérieurs en 2021 que Dick, ainsi que les agents Ian Solven, Mersad Mesbah et d'autres, s'étaient livrés à des comportements discréditant en tenant des propos racistes, sexistes et homophobes dans un groupe de discussion Signal et sur les terminaux de données de la police.
Philip Dick a nié la plupart des allégations de Sam Sodhi, mais il dit également avoir honte de lui-même pour avoir géré son stress et ses émotions négatives de manière immature et «stupide».
La Presse Canadienne