Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L’organisme demande une carence pour les amendes

Masque obligatoire : de lourdes responsabilités pour les PME selon la FCEI

durée 18h30
13 juillet 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) souligne dans un communiqué qu’elle prend acte de la directive gouvernementale obligeant le port du masque dans les lieux publics fermés à compter du 18 juillet prochain.

Cette mesure s'appliquera dans tous les commerces du Québec, y compris dans les restaurants, les bars, les spas et gyms.

Selon cette récente annonce, les commerçants seront responsables de mettre en vigueur cette mesure, à défaut de quoi, ils pourraient être sanctionnés par des amendes allant de 400 $ à 6 000 $.

« Il est minuit moins cinq avant qu'une deuxième vague de contagion de la COVID-19 ne survienne. Dans ce contexte, les entrepreneurs comprennent et respectent la décision du gouvernement qui demeure de loin préférable à une autre ronde de confinement. Toutefois, la santé publique est une responsabilité partagée. Demander à la petite entreprise d'être entièrement garante des actions des consommateurs, qui pourtant échappent à son contrôle raisonnable, et lui imposer des amendes ne semble pas très équitable », souligne Gopinath Jeyabalaratnam, analyste principal des politiques à la FCEI.

Carence demandée pour les amendes

Selon les directives du gouvernement, il incombera aux commerçants de refuser tout client qui ne porte pas le masque.

Mais à la lumière de cette annonce, de nombreuses questions et préoccupations demeurent selon la fédération: qu'arrivera-t-il si le client refuse d'obtempérer et de se conformer à la directive ?

Et dans un tel cas, serait-il juste d'imposer une amende au commerçant ?

« À ce jour, seulement 20 % des entreprises québécoises réalisent à nouveau leurs revenus habituels pour cette période de l'année. Beaucoup ne peuvent donc pas se permettre de perdre des clients et se chargeront de fournir l'équipement nécessaire à leurs propres coûts. D'autres ne veulent tout simplement pas être obligés d'expulser un client ou de lui refuser un service, s'ils pensent que cela mènera à une altercation. L'expulsion physique d'une personne devrait uniquement relever du ressort des forces de l'ordre. Pour toutes ces raisons, nous demandons au gouvernement une période de carence avant d'imposer d'importantes amendes aux commerçants », a conclu M. Jeyabalaratnam.

La FCEI soutient également qu'une aide directe permettrait à tous les propriétaires d'entreprise dans le besoin d'assumer les coûts supplémentaires engendrés par l'achat de l'équipement de protection individuelle (EPI).

Rappelons que l’organisme est le plus grand regroupement de PME au pays, comptant 110 000 membres dans tous les secteurs d'activité et toutes les régions.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 13h00

Des paramédics des Laurentides et de Lanaudière manifestent

Des travailleurs de la région des Laurentides et de Lanaudière ainsi que des paramédics de partout au Québec se sont rendus hier devant le siège social de Services préhospitaliers Laurentides–Lanaudière, à Mirabel. Cette manifestation est une démonstration de solidarité à l’égard des quelque 250 paramédics à l’emploi de l’entreprise ...

Publié le 23 octobre 2025

Postes: la contestation du syndicat concernant le retour au travail est rejetée

Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a statué contre le syndicat de Postes Canada dans sa contestation de la décision d'Ottawa, prise l'an dernier, visant à forcer les employés des postes à retourner au travail. L'année dernière, le gouvernement fédéral a mis fin à une grève des travailleurs des postes pendant la période ...

Publié le 23 octobre 2025

SAAQclic: des experts en gestion de projet critiquent l'ensemble de l'oeuvre

La transformation numérique de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ), qui a mené au déploiement catastrophique de la plateforme SAAQclic et à des dépassements de coûts vertigineux, a été mal préparée, mal gérée et déployée trop rapidement. Un groupe de spécialistes en gestion de projet de l’École des sciences de la gestion (ESG) de ...