Accrédités au secteur Beauvallon
Des moyens de pression possibles pour les travailleurs de la Station Mont-Tremblant

Par Salle des nouvelles
Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Station Mont-Tremblant, accrédités au secteur Beauvallon et affiliés à la CSN, se sont réunis en assemblée générale afin d’adopter leur projet de négociation en vue de leur première convention collective. Lors de cette même rencontre, ils ont également voté en faveur d’un mandat de moyens de pression qui a été adopté à l’unanimité – excluant toutefois la grève – pour faire valoir leurs droits.
Depuis leur syndicalisation, les membres indiquent qu'ils feraient face à une série de représailles de la part de l’employeur. Parmi celles-ci, on note notamment :
- l’abolition complète du département des valets-parking ;
- des réductions importantes des heures de travail ;
- l’exclusion injustifiée de plusieurs membres de l’accréditation syndicale.
Ces mesures contreviennent aux dispositions du Code du travail et sont perçues comme des manœuvres antisyndicales.
« Nous assistons à une série de manœuvres antisyndicales claires. Ces attaques portent atteinte non seulement aux droits des travailleurs et travailleuses, mais aussi à la liberté d’association », déclare Benoit Fillion, président du syndicat. « Ce genre d’employeur ne nous est pas étranger, et nous utiliserons l’ensemble des recours possibles », ajoute Michel Valiquette, président de la Fédération du commerce (CSN).
Face à cette situation préoccupante, plusieurs recours juridiques ont été déposés par la CSN. Une audience est d’ailleurs prévue le 28 octobre prochain pour examiner certains de ces dossiers.
« Dans la région des Laurentides, la solidarité de la CSN est toujours au rendez-vous, et nous serons présents pour appuyer les travailleuses et travailleurs dans leur lutte pour obtenir du respect et des conditions de travail convenables », conclut Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides – CSN.
Le syndicat demeure déterminé à défendre ses membres et à faire respecter leurs droits à des conditions de travail justes et équitables. Il invite l’employeur à respecter ses obligations légales et à s’engager de bonne foi dans les négociations à venir.