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Ciné-Groulx présente le film À l'origine d'un cri

durée 08h53
5 janvier 2011
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Par Raphaël Gendron-Martin / Agence QMI

Il faut remercier Jean Lapointe si le film À l'origine d'un cri sera présenté à Ciné-Groulx le 12 janvier prochain. Le réalisateur et scénariste Robin Aubert était catégorique: si l'acteur refusait d'endosser le rôle du grand-père, le scénario retournait sur les tablettes.

« Pourquoi lui? Parce que c'est le meilleur acteur au Québec. Et qu'il a une énergie qui ressemble à celle de mon grand-père », explique le cinéaste. Heureusement pour lui, le grand comédien a adoré l'histoire de ces trois générations d'hommes et a accepté d'y participer.

Même si le scénario est solide et touchant, la force du film réside principalement dans les performances qu'offrent Jean Lapointe, Michel Barrette et Patrick Hivon. Le récit met en scène un jeune homme qui se voit forcé de prendre la route avec son grand-père afin de retrouver son père qui a fui avec le corps de sa défunte femme.

« Les trois ont tellement été loin dans le jeu que je ne voyais plus leur personnage, dit le réalisateur. On assiste vraiment à des rencontres d'acteurs avec leur personnage. Ça c'est rare en tabarnak! J'en ai fait en maudit des personnages que je n'ai pas rencontrés. C'est peut-être ma plus belle fierté dans ce film-là, que d'avoir choisi les bons acteurs. »

Un besoin

Pour Michel Barrette, il n'était pas question que le rôle du père soit offert à un autre acteur. « Quand j'ai lu le scénario, ça m'a tellement touché que je me serais battu pour le rôle. J'aurais payé pour ça. Ça me rejoignait profondément comme homme, comme père, comme fils. Après l'audition, quand Robin m'a dit que j'avais le rôle, j'ai pleuré un pâté de maisons et demi avant de me rendre à ma voiture. C'est le plus beau cadeau professionnel que la vie m'a fait. J'avais besoin de ce film-là dans ma vie, comme être humain. »

Malgré le fait que certaines scènes soient dérangeantes et difficiles à regarder, il se dégage du film beaucoup d'amour. « C'est un témoignage d'amour envers ma famille, envers mon père et ma mère que j'aime plus que tout, précise Robin Aubert. Je suis très proche de mon père. On s'appelle aux deux jours. Depuis que mon grand-père est mort, mon père est devenu un chum ».

Chercher la rage intérieure

Aux côtés de ces deux monuments du milieu artistique québécois, Patrick Hivon reconnaît avoir d'abord été intimidé, mais Jean Lapointe et Michel Barrette l'ont rapidement mis à l'aise. « Ce sont des gentlemen et ils ne voulaient pas que je sois gêné. »

Pour puiser l'énergie brute de son personnage, le comédien n'a pas eu à chercher bien loin. « J'ai été très enragé dans le passé. J'ai même rencontré Robin pour la première fois dans un bar en 1997 et on s'était battus! Je connaissais donc ce personnage avant même d'avoir le rôle. J'avais juste à chercher en dedans de moi. Je savais où était toute la rage. »

À l'origine d'un cri est de ces films intemporels qui ne vieilliront pas. « Dans 15 ans, je suis prêt à gager ma chemise que ça va être encore actuel, encore très bon », dit Patrick Hivon. « D'après moi, c'est un très grand film », affirme également Jean Lapointe.

« Je n'ai pas fait ce film-là avec ma tête. Je l'ai fait avec mon cœur. Et quand t'écris avec ton cœur, ça ne ment pas », conclut Robin Aubert.

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