Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un peu moins de 800 de ces enseignants se trouvent au Québec

Surdoses d'opioïdes: la première phase de la formation des enseignants est complétée

durée 09h00
9 mai 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Quelque 2300 enseignants de niveau secondaire dans quatre provinces canadiennes sont maintenant en mesure de former leurs élèves à intervenir face à une surdose d'opioïdes.

Un peu moins de 800 de ces enseignants se trouvent au Québec.

La Fondation ACT des soins avancés en urgence coronarienne a greffé au programme de réanimation cardio-respiratoire et de défibrillation externe automatisée qu'elle offre gratuitement aux écoles secondaires de tout le pays l'utilisation de la naloxone, l'antidote qui doit être administré par voie nasale pour contrer les effets d'une surdose d'opioïdes.

«Grâce à cette formation, on a plus d'élèves qui peuvent répondre aux situations d'urgence et qui font parfois la différence», s'est réjoui Salim Grim, qui est gestionnaire de programme pour la Fondation ACT au Québec.

Lancée en juin 2022, la première phase de ce programme de formation a maintenant rejoint 2300 enseignants dans 830 écoles secondaires du Québec, de l'Alberta, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. On estime que plus de 160 000 élèves pourraient maintenant être formés chaque année pour répondre à une surdose soupçonnée d'opioïdes.

La formation permet notamment aux enseignants d'enseigner aux élèves ce que sont les opioïdes et comment se produisent les surdoses; qu'est-ce que la naloxone et comment elle fonctionne; à reconnaître une surdose soupçonnée d'opioïdes; et à répondre à une possible surdose, notamment en administrant au besoin un pulvérisateur nasal de naloxone.

«La réaction aux surdoses d'opioïdes est un nouvel enjeu qui arrive au Canada depuis quelques années, a rappelé la directrice des opérations de la Fondation ACT, Jennifer Russell. C'est aussi un aspect qui est relié à la réanimation cardio-respiratoire. C'est quelque chose que les élèves ou même leurs enseignants trouvent tout à fait logique et normal dans le cheminement de nos formations.»

Selon l'Agence de la santé publique du Canada, presque 6000 décès par surdose apparente d'opioïdes ont été signalés entre janvier et septembre 2023.

Le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances note de son côté que 94 % des décès par surdose d'opioïdes se produisent par accident, et que les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans constituent la population qui connaît la croissance la plus rapide et qui nécessite des soins hospitaliers en raison d'une surdose d'opioïdes.

«Former la prochaine génération de bons Samaritains, ça commence à l'école, a dit M. Grim. Nous avons commencé avec la réanimation cardiaque il y a quelques années. Le défibrillateur s'est greffé à cette formation, et la formation suite aux surdoses des opioïdes était une évolution logique.»

Jean-Benoit Legault, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


6 décembre 2024

Laïcité dans les écoles: les oppositions préoccupées

Les partis d'opposition se disent tous préoccupés par les nouvelles révélations concernant des manquements allégués à la laïcité dans une école de Laval. «La Presse» rapportait vendredi matin que l’école secondaire Saint-Maxime permettrait notamment la prière pendant les cours, en présence des enseignants, et dans les couloirs. Également, des ...

5 décembre 2024

Le projet de loi sur les étudiants étrangers est adopté sur fond d'inquiétudes

Québec veut réduire le nombre d’étudiants étrangers pour la rentrée 2025. Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, vient de s'octroyer le pouvoir d’en plafonner le nombre en fonction de différents critères, en faisant adopter le projet de loi 74 jeudi à l’Assemblée nationale. La nouvelle loi provoque toutefois des inquiétudes. Seuls ...

4 décembre 2024

Fermetures de classes en francisation: le gouvernement Legault semoncé

Le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, semonce le gouvernement Legault pour avoir mis fin aux services de francisation dans plusieurs centres de services scolaires (CSS). Dans une rare déclaration écrite envoyée aux médias, M. Dubreuil se dit «préoccupé par les répercussions à court terme des ruptures de service sur les élèves, ...