Meurtre à Lorraine: le prononcé de la sentence est remis

Par Josiane Yelle
Plus de quatre ans après le meurtre de Francine Coderre Grégoire, survenu à sa résidence de Lorraine le 9 mars 2007, la famille de la victime s'impatiente devant la longueur des procédures judiciaires.
Le fils et l'époux étaient présents lors du prononcé de la sentence au Palais de justice de Saint-Jérôme, le 8 avril dernier.
L'accusée, Mariny Chav, s'est avancée à la barre des témoins, mais son avocat a toutefois informé le juge Paul Chevalier qu'il avait besoin d'une journée de représentation pour la sentence.
L'avocat de la couronne, Me Steve Baribeau, n'a pas tardé à informer le juge que la famille de la victime était présente dans la salle et qu'elle vivait difficilement le processus judiciaire. Ceux-ci n'ont d'ailleurs pas caché leur mécontentement.
La cause devra toutefois être entendue à nouveau le 8 juin prochain.
Rappel des faits
Mariny Chav a été accusée de meurtre au second degré plus de deux ans après la découverte du corps de sa belle-mère.
La Sûreté du Québec a procédé à son arrestation au terme d'une longue enquête, en septembre 2009, croyant d'abord qu'il s'agissait d'un accident.
C'est le conjoint de la femme de 66 ans qui avait retrouvé le corps, baignant dans une marre de sang, au bas d'un escalier.
Selon l'autopsie, Mme Coderre-Grégoire est décédée après avoir été frappée avec un objet contondant.
Mme Chav est en liberté en entendant le prononcé de sa sentence.
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