Une présumée fraudeuse se fait épingler

Par Simon Dessureault
La Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville a procédé à l'arrestation de Chantal Morneau, une présumée fraudeuse de 39 ans originaire de Sainte-Thérèse, le mardi 17 mai.
Cette dernière faisait l'objet d'une enquête depuis plusieurs jours concernant des vols par supercherie dans le secteur de Sainte-Thérèse.
Selon la Régie de police, Chantal Morneau sollicitait des personnes âgées en se présentant à leur domicile, ou dans certains cas, en appelant par téléphone et invoquait de faux prétextes pour obtenir des montants d'argent variant entre 10 et 70 $.
« Le stratagème consistait soit à simuler une panne de voiture ou à avoir besoin d'argent pour aider ses enfants en besoin. L'insistance et la promesse de remboursement démontrées par la suspecte incitaient les gens à fournir des sommes d'argent à cette dernière qui souvent se présentait avec de fausses informations sur son identité. Les gens visés par Chantal Morneau étaient principalement des aînés et des retraités, demeurant dans des résidences », explique le sergent Martin Charron, porte-parole de la Régie de police Thérèse-De Blainville.
Comparution
Chantal Morneau a comparu le mercredi 18 mai au Palais de justice de Saint-Jérôme pour répondre à des accusations de vols et de fraudes reliés à 15 dossiers entrepris au cours des mois d'avril et de mai 2011. Elle a plaidé non coupable. Elle a été libérée sous condition et elle doit entre autres séjourner à la Maison de thérapie Mélaric.
La Service de police dit avoir des raisons de croire que Chantal Morneau a commis d'autres fraudes de ce genre. Elle invite donc les citoyens qui ont été victimes de ses fraudes à communiquer avec les policiers au 450 435-2421.
« Malgré les petits montants demandés, nous tenons à informer la population qu'il est illégal d'agir ainsi, qu'il existe des ressources pour venir en aide aux personnes dans le besoin, et que notre mission est d'assurer la sécurité de la population. C'est pourquoi nous avons agi rapidement dans ces dossiers », conclut le sergent Charron.
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