Un été éreintant pour le jeune plaignant
Une lettre écrite par l'ex-enseignante Tania Pontbriand au directeur de l'école qui l'employait à Rosemère, en mars 2003, a été déposée en preuve, au 5e jour de son procès, le 30 mars 2012. Dans ces écrits, l'accusée y décrit son élève de 15 ans comme un jeune « renfermé » qu'elle voulait simplement aider après que cet adolescent lui eut confié avoir déjà été victime d'abus sexuels dans le passé.
Alain Guay, le directeur de l'école qui employait Tania Pontbriand au moment de la liaison qu'elle aurait entretenue avec un élève de 15 ans, à Rosemère, a témoigné au procès de l'ex-professeure d'éducation physique, le 30 mars 2012. ÉRIC THIBAULT/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI *** Local Caption *** Alain Guay
Le procès de Tania Pontbriand
Procès de Tania Pontbriand
Procès de Tania Pontbriand.
Procès de Tania Pontbriand
Procès de Tania Pontbriand
Procès de Tania Pontbriand
Procès de Tania Pontbriand
Tania Pontbriand *** Local Caption *** Tania Pontbriand
Tania Pontbriand *** Local Caption *** Tania Pontbriand
Tania Pontbriand *** Local Caption *** Tania Pontbriand
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Façade arrière de l'École Secondaire de Rosemère, le 2 Septembre 2011, à Rosemère, Québec. TZARA MAUD/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI
Façade de l'École Secondaire de Rosemère, le 2 Septembre 2011, à Rosemère, Québec.
Façade de l'École Secondaire de Rosemère, le 2 Septembre 2011, à Rosemère, Québec. TZARA MAUD/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI
Façade de l'École Secondaire de Rosemère, le 2 Septembre 2011, à Rosemère, Québec. TZARA MAUD/LE JOURNAL DE MONTRÉAL/AGENCE QMI
Le procès de Tania Pontbriand pour agressions sexuelles sur un mineur aura bien lieu. Sa requête en arrêt des procédures a été rejetée, le vendredi 2 septembre 2011, à Saint-Jérôme. ANDRÉ BERNIER/L'ÉCHO DU NORD/AGENCE QMI

Par Éric Thibault
L'étudiant de 15 ans qui témoigne de sa présumée liaison interdite avec l'enseignante Tania Pontbriand, au procès de celle qui avait alors deux fois son âge, dit avoir eu « en moyenne deux relations sexuelles par jour » avec elle, à l'été 2002.
« C'était devenu ma seule activité physique. Je n'avais pas le temps de faire de sport », a expliqué en souriant le jeune homme maintenant âgé de 25 ans, lundi, à la reprise du procès qu'on avait dû ajourner en mars dernier.
La présumée victime a relaté que cet été-là, l'accusée venait le chercher chez lui à chaque jour de la semaine. « C'était comme un horaire de travail », a-t-il dit à propos des vacances de « 9 à 5 » qu'il passait avec sa professeure d'éducation physique de Rosemère.
« On avait des relations sexuelles chaque fois qu'on se voyait. Chez elle, plus souvent qu'autrement, en l'absence de son mari. Parfois, lorsqu'elle me ramenait chez moi, on s'arrêtait dans un terrain de stationnement et elle me faisait une fellation, même si on avait baisé durant la journée », a témoigné sans détour l'universitaire, s'exprimant en anglais.
Des mensonges
Il a mentionné avoir passé l'été à inventer des mensonges à sa mère pour justifier ses présences quotidiennes chez sa prof. « Vous avez fabriqué des menteries", a insisté l'avocate de la défense, Me Isabelle Patoine, en laissant entendre qu'il inventait toutes ces allégations.
« Je n'avais jamais menti à ma mère auparavant, a précisé le témoin, parfois exaspéré par les questions de la défense. Il fallait que Mme Pontbriand et moi, on s'entende sur la même histoire à raconter. Elle venait toujours jaser avec ma mère quand elle me ramenait à la maison. »
Le plaignant, qui avait eu sa toute première relation sexuelle avec l'accusée - alors âgée de 30 ans - sous une tente en camping, le 19 mai 2002, a ajouté que cette aventure l'avait « stressé » et rendu « paranoïaque ».
Le procès, qui en est à sa 3e semaine depuis son ouverture en septembre dernier, doit se poursuivre toute la semaine.
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