L'accusée était devenue «parano»

Par Éric Thibault/Agence QMI
C'est ce que sa présumée victime a affirmé, mardi, au 7e jour du procès de l'ex-professeure d'éducation physique de Rosemère, accusée d'agressions sexuelles sur un mineur sous son autorité.
Contre-interrogé pour une 4e journée par la défense, l'étudiant a relaté que sa mère lui a interdit de fréquenter sa prof, à l'hiver 2003, après que les résultats scolaires du jeune eurent chuté de 30%. À ce moment, l'accusée et l'élève de 15 ans avaient une liaison secrète depuis près d'un an, d'après la poursuite.
«Mme Pontbriand m'a donc remis un téléphone cellulaire pour pouvoir m'envoyer des textos afin qu'on puisse se fixer des rendez-vous la nuit, a-t-il expliqué. Je devais attendre que ma mère soit couchée, après minuit, avant de sortir discrètement de la maison. J'ignore comment elle faisait pour que son mari ne s'en aperçoive pas mais Mme Pontbriand venait me chercher et on allait dans un terrain de stationnement pour avoir des relations sexuelles, à l'intérieur de sa voiture.»
Dérangé
Ce manège aurait duré plusieurs semaines, jusqu'à ce que le «couple interdit» se fasse déranger en pleins ébats sexuels, au beau milieu d'une nuit du mois de mars 2003.
«Une fourgonnette est venue se stationner tout juste à côté de nous. On a failli se faire prendre. À partir de ce moment, on a cessé de se voir la nuit. Mme Pontbriand était devenue paranoïaque. Elle avait peur que son mari la fasse suivre par un détective privé», a témoigné le plaignant, maintenant âgé de 25 ans.
Selon lui, ils auraient eu pas moins de 200 rapports sexuels à bord de la voiture de l'accusée, entre 2002 et 2004, l'année où elle a mis fin à leur idylle alléguée.
Le plaignant a ajouté qu'à une occasion, ils ont poussé l'audace jusqu'à faire l'amour dans la mini-fourgonnette du mari de l'ex-enseignante, parce qu'elle était «plus spacieuse» que la Golf de la femme de 40 ans.
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