Les policiers s’attaquent au bruit des motos
Par Simon Laliberté
ROSEMÈRE- Les policiers de la régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) ont procédé à une première opération à l’aide d’un sonomètre afin de décourager les motocyclistes fautifs.
L’opération sonomètre a permis d’intercepter plusieurs motocyclistes dont les véhicules étaient susceptible d’avoir subi des modifications à leur système d’échappement afin d’en augmenter le niveau sonore.
La problématique date depuis plusieurs années. «Autant dans les quartiers résidentiels que sur les grandes artères, les gens se plaignaient du bruit causé par certaines motos», a indiqué le sergent Martin Charron de la RIPTB.
L’opération a pu être réalisée à l’aide d’un tout nouveau sonomètre dont la RIPTB a fait l’acquisition en vertu de sa participation à un projet pilote impliquant la Société de collaboration automobile du Québec (SAAQ).
«Les policiers sont formés pour réaliser une inspection mécanique visuelle. Lorsqu’ils remarquaient que le silencieux du véhicule avait été modifié, ils pouvaient donner un constat d’infraction», a expliqué Michel Gaudreau, inspecteur de la division circulation au RIPTB.
M. Gaudreau indique toutefois que ce type d’inspection était facilement contestable devant le juge. Avec un outil comme le sonomètre, les policiers pourront mesurer avec plus de précision le nombre de décibels émis par les motocyclistes.
L’opération
Pour mener à bien l’opération, un policier était positionné à l’avant des Galeries des Mille-Îles afin d’intercepter les motocyclistes circulant sur le boulevard Labelle.
Lorsque ce policier avait des doutes sur le bruit produit par le véhicule, il redirigerait le motocycliste vers le stationnement arrière du centre commercial où d’autres policiers l’attendaient pour une vérification avec le sonomètre.
Dans les cas où le niveau sonore du système d’échappement excédait le seuil établi par les normes de fabrication de Transports Canada, les propriétaires étaient passibles d’une amende de 100$ à 200$.
Les individus qui ont refusé de collaborer à la prise de la mesure du niveau sonore pouvaient quant à eux se retrouver avec un constat d’infraction variant entre 200$ et 300$.
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