Un premier procès avec l’UPAC
Par Éric Thibault
Le premier procès résultant d’un coup de filet de l’escouade Marteau et de l’UPAC s’est ouvert hier, au palais de justice de Saint-Jérôme, où l’ex-maire de Boisbriand Robert Poirier et trois employés des firmes de génie-conseil Roche et BPR-Triax se retrouvent au banc des accusés.
L’ex-maire Poirier, France Michaud, vice-présidente de la firme Roche et Rosaire Fontaine, de BPR-Triax, sont inculpés de complot et de fraude de plus de 5000 $ aux dépens de la Ville de Boisbriand, entre 2000 et 2007.
Gaétan Morin, un employé de Roche, est aussi accusé de fraude. De plus, des accusations d’abus de confiance et de corruption d’un fonctionnaire pèsent sur certains d’entre eux.
Le quatuor a été arrêté en février 2011, avec quatre autres personnes, dont l’ex-entrepreneur Lino Zambito, qui a ensuite témoigné à la commission Charbonneau.
Contrats publics
De lucratifs contrats publics, dont celui de la nouvelle usine d’épuration des eaux de Boisbriand, sont au cœur de cette affaire.
Un interdit de publication frappe pour l’instant les faits allégués par la poursuite. Les avocats de plusieurs médias, dont Le Journal, ont contesté cette ordonnance devant le juge Normand Bonin, hier. Ces débats se poursuivront mercredi, avant que débute l’audition de la preuve dans ce procès, d’une durée prévue de six semaines.
L’ex-mairesse de Boisbriand, Sylvie St-Jean, s’est reconnue coupable de fraude et d’abus de confiance dans cette affaire, le 26 février.
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