La prison à vie pour Sylvianne Barriault
Par François-David Rouleau
L’une des sentences est tombée dans le dossier du meurtre de Linda Bonnette survenu à Blainville en juin 2012. Sylvianne Barriault a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de remise en liberté conditionnelle avant 12 ans.
C’est la décision du juge Marc David rendue vendredi après-midi au palais de justice de Saint-Jérôme.
La femme âgée de 38 ans qui réside dans le secteur de Saint-Janvier, à Mirabel, avait plaidé coupable à une accusation réduite de meurtre au second degré le 4 avril dernier. L’accusée a refusé de prendre la parole lorsque le magistrat lui a demandé si elle avait quelque chose à rajouter. Bouleversés par les événements, des membres de la famille de la défunte ont toutefois lu une lettre au tribunal.
Les faits remontent à la nuit du 24 juin 2012. Le corps de la serveuse du bar Vegas-Tour situé sur le boulevard Labelle, à Blainville, avait été retrouvé alors qu’elle était ligotée et calcinée dans le coffre sa voiture incendiée sur le boulevard Michèle-Bohec, non loin de son lieu de travail.
Co-accusé dans cette histoire, Andy St-Gelais reviendra quant à lui devant le tribunal le 10 juin pour la suite des procédures judiciaires. Il est accusé de meurtre au premier degré. Les détails de cette histoire ne peuvent être dévoilés puisque son dossier est frappé d’une ordonnance de non-publication.
Les coaccusés avaient été arrêtés par la Sûreté du Québec quelques mois plus tard. Les enquêteurs avaient avancé la thèse du vol des recettes du bar comme mobile du crime. Selon des indices, le couple éprouvait probablement des difficultés financières en raison de problèmes de jeu compulsif.
Incendie criminel
Lors de cette même comparution devant le tribunal en avril, Sylvianne Barriault avait également plaidé coupable au chef d’accusation d’incendie criminel qui pesait contre elle dans l’un des trois dossiers concernant cette affaire, ce qui lui avait valu une peine de pénitencier de deux ans.
Elle avait alors incendié intentionnellement ou sans se soucier des conséquences, un bien qui ne lui appartient pas, soit la résidence d’Andy St-Gelais, le co-accusé dans cette histoire.
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