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Les pharmaciens seraient une partie de la solution

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9 août 2010
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Par Josiane Yelle

Les pharmaciens devraient jouer un plus grand rôle pour soulager le système de santé et faciliter la vie de milliers de familles face à la situation d'engorgement chronique de notre milieu de santé. C'est du moins ce qu'avance Denise Beaudoin, députée de la circonscription de Mirabel.

«En Alberta, Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick et en Ontario, les pharmaciens peuvent prolonger, renouveler et parfois, sous certaines conditions, prescrire des médicaments. Pendant ce temps, au Québec, nous tardons à donner ces mêmes pouvoirs à nos pharmaciens. Il est impératif d'agir au plus vite afin de soulager les médecins et les urgences du Québec», croit Mme Beaudoin.

Elle estime que la Loi devrait permettre aux pharmaciens de jouer un rôle accru dans les soins de santé de première ligne. Ils pourraient ainsi prolonger des ordonnances lorsque la situation du patient est cliniquement stable, intervenir lorsqu'il s'agit d'ajuster la thérapie médicamenteuse, voire même initier un traitement de cessation tabagique ou amorcer des traitements pour certaines affections mineures comme une conjonctivite, une nausée de grossesse ou une rhinite allergique.

L'avis d'une pharmacienne

Interrogée à ce sujet, Julie Touzin, pharmacienne chez Brunet à Blainville, semble croire énormément à cette alternative, sans toutefois négliger le rôle d'importance que jouent les médecins. «C'est sûr qu'on est d'accord et qu'on attend d'avoir plus de pouvoir.» La pharmacienne affirme qu'il lui arrive souvent de se sentir impuissante face à un client qu'elle pourrait aider si elle en avait la possibilité.

«J'ai confiance que mes collègues et moi serions en mesure de faire plus avec la formation que nous avons.» Celle-ci fait notamment référence au traitement de certaines affections mineures ou au prolongement de certaines ordonnances. «Ça arrive que des médecins fassent des prescriptions seulement pour trois mois. Dans ce cas-ci, nous serions certainement en mesure d'agir en laissant des notes au dossier des patients à la clinique», donne en exemple celle qui souhaiterait avoir plus de jeu et d'alternatives disponibles dans certains cas.

Quoiqu'il en soit, la députée Beaudoin rappelle que plus d'un Québécois sur quatre n'a pas de médecin de famille. «Il faut innover et regarder ce qui se fait ailleurs pour améliorer l'accès aux soins, précise-t-elle, ajoutant d'ailleurs que nos professionnels de la santé ne doivent plus travailler en vase close. «Il faut favoriser le partage des compétences entre eux. Nos pharmaciens ont les compétences nécessaires et sont capables d'en faire davantage», a-t-elle conclu.

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