Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

C’est à Sainte-Thérèse qu’elle a fait ses premières classes

durée 08h57
25 avril 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Eric Mondou

C’est sur le territoire de Sainte-Thérèse que l’aspirante candidate à la mairie de Montréal, Louise Harel, a mené ses premières luttes sociales.

En entrevue avec L’Écho de la Rive-Nord, la chef du parti Vision Montréal a plongé dans son passé se remémorant ses premiers faits d’armes en tant que jeune citoyenne engagée.

Grandie sur la rue Waddell, au cœur de ce qui était appelé à l’époque Sainte-Thérèse-de-Blainville, Louise Harel estime que son passage au Séminaire de Sainte-Thérèse, où elle a complété son cours classique, l’a profondément marquée.

« C’était une époque où le séminaire était un milieu extrêmement vivant. Il faut se remettre dans le contexte du milieu des années 60, où la Révolution tranquille battait son plein», a-t-elle expliqué, précisant que le défunt café du séminaire, le Belzébuth, est son souvenir le plus mémorable de son enfance.

Rédactrice en chef du journal étudiant Le Thérèsien, impliquée au sein de la Jeunesse étudiante catholique et membre de l’exécutif du Syndicat étudiant du collège, la notion d’engagement social faisait à cette époque déjà partie de son quotidien.

Première manifestation

En remuant ses souvenirs, la petite fille de Sainte-Thérèse a de plus retracé la fois où elle a organisé ce qui selon elle fut la toute première manifestation de l’histoire de Sainte-Thérèse.

« C’était suite aux déclarations du président du Canadien National, Donald Gordon, qui avait justifié l’absence de Canadiens-Français au sein de son conseil d’administration par un manque de compétences », s’est-elle souvenue.

« Tout le séminaire s’était déplacé pour l’occasion. C’était plutôt joyeux comme ambiance, tout s’était bien déroulé », a-t-elle évoqué.

C’est au sein du Rassemblement pour l’indépendance nationale, ancien parti mené par Pierre Bourgault, que Louise Harel a fait ses premiers pas politiques au niveau régional. Lors de l’élection de 1966, l’ex-députée péquiste avait fait campagne auprès du candidat de la circonscription de Terrebonne.

Berceau

La chef de l’opposition officielle de la Ville de Montréal revient fréquemment dans sa ville natale depuis qu’elle l’a quittée, à l’âge de 21 ans. La famille de sa mère y habite d’ailleurs toujours.

Disant avoir vécu une enfance extraordinaire, il serait de toute façon inconcevable pour elle de renier son passé. « La ville de Sainte-Thérèse sera toujours mon alma mater », a-t-elle indiqué.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 11 juillet 2025

Carney affirme qu'Ottawa défendra les travailleurs et les entreprises face à Trump

Le premier ministre Mark Carney a déclaré que le gouvernement canadien défendrait «sans relâche» les travailleurs et les entreprises après les dernières menaces commerciales du président américain, Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux diffusée tard dans la soirée, M. Carney a déclaré que le Canada continuerait de travailler ...

Publié le 11 juillet 2025

Soutien aux résidents de la MRC des Laurentides en quête de logement

La MRC des Laurentides a conclu une entente majeure avec l’Office d’habitation des Laurentides visant à offrir à l’ensemble des citoyens de son territoire un Service d’aide à la recherche de logement (SARL). Ce partenariat structurant avec l’Office d’habitation permet d’offrir dès maintenant un service d’aide à la recherche active de ...

Publié le 11 juillet 2025

Chronologie de la guerre commerciale de Donald Trump avec le Canada

Plus d'un an avant l'élection présidentielle de novembre 2024, Donald Trump avait annoncé son intention d'imposer des droits de douane généralisés s'il remportait la présidence des États-Unis. Donald Trump a été élu le 5 novembre, et depuis, les dirigeants et les entreprises canadiennes ont connu des hauts et des bas. Il a menacé, promulgué, ...