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Daniel Ratthé veut réintégrer le caucus à l’automne

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19 juin 2013
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Par Simon Laliberté

BOIS-DES-FILION- Le député de Blainville, Daniel Ratthé, compte faire la preuve qu’il n’a rien à se reprocher. Il entend retrouver sa place à l’intérieur du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ) dès l’automne.

Visé par des allégations de financement illégal au moment de sa course à la mairie de Blainville en 2005, Daniel Ratthé s’était vu retirer du caucus de la CAQ en mai dernier, le temps que la lumière soit faite.

Depuis le témoignage de l’ex-ingénieur, Roger Desbois, le député de Blainville s’affaire à accumuler des informations qui ne laisseront plus planer de doute sur son intégrité. «Aussitôt que ton nom est mentionné, tu es condamné. Ce sont les paroles d’une seule personne. Ce sont des preuves que ça prend», a-t-il déclaré.

Daniel Ratthé a ajouté que ces allégations ne le visaient pas directement. Rappelons que M. Desbois avait dit qu’il avait remis 30 000$ en argent comptant à Pierre Gingras qui s’occupait de la campagne de M. Ratthé en 2005. M. Gingras a toujours refusé de s’expliquer dans ce dossier. «C’est une décision qui le concerne. De mon côté, j’ai été vigilant. J’ai fait les vérifications nécessaires avec notre agent», a-t-il.

Passage à la CAQ

Dans son bilan de fin de session parlementaire, Daniel Ratthé a pris le temps de souligner que les électeurs l’ont soutenu alors qu’il était passé du Parti québécois (PQ) à la Coalition avenir Québec. Le député de Blainville considère que la dernière session a prouvé qu’il avait fait le bon choix en passant à la CAQ. Lors de son départ du PQ, M. Ratthé avait contesté le leadership de Pauline Marois.

«Il y a eu des reculs, des changements d’idée, des promesses non tenues et des nominations partisanes. Ce sont des éléments que j’avais pu discerner avant mon départ», a-t-il évoqué.

Porte-parole de son parti en matière de famille, Daniel Ratthé a réitéré son soutien aux garderies privées non subventionnées. «Il y a près de 30 000 places qui sont actuellement disponibles dans ces établissements», a-t-il expliqué. Il croit que le gouvernement devrait subventionner ces places existantes avant de construire de nouveaux CPE.

«Bien que la formule des CPE ait fait ses preuves, elle ne peut pas être la seule et unique solution», a-t-il mentionné.

Daniel Ratthé a confirmé qu’il continuera de garder un œil sur les hausses faramineuses des comptes de taxes qu’il voit dans son comté. Selon lui, la solution à cette problématique se trouve dans la création d’une commission parlementaire.

 

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