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Le syndicat s'invite dans la campagne électorale

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26 septembre 2013
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Par Agence QMI

Le SCFP accuse l'administration de cette petite municipalité de moins de 10 000 citoyens de mal gérer la ville.

La Ville est sans convention collective depuis 2009 et le SCFP a décidé d'utiliser la campagne électorale pour faire pression sur l'administration sortante du maire Paul Larocque.

Il y aurait trop de cadres et pas assez d'employés, selon le syndicat: 24 cadres pour 13 salariés. Bois-des-Filion dit que c'est plutôt 21 cadres pour 37 employés.

Pour Roger Bazinet, du SCFP il y a trop de chef: «On regarde le nombre de salariés et on trouve qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.»

Le maire Paul Larocque lui, temporise la situation , «C'est à peu près un ratio de un pour deux. Ça, on le reconnaît tout à fait, mais ce n'est pas une exception.»

Le fait est que le ratio pour les petites villes est bien souvent d'un cadre pour un employé. Dans ce cas-ci, il est un peu plus élevé et atteint le quotient d'un cadre pour deux employés.

Autre point en litige: la rétrocaveuse

Roger Bazinet affirme que la Ville devrait en posséder une plutôt que de recourir aux services d'un entrepreneur local.

«Une rétrocaveuse comme ça, ça doit coûter aux environs, j'imagine de 100,000 dollars. Je ne suis pas au fait de ces chiffres-là. Le sous-traitant, lui, charge combien par année à la municipalité ?»

Le maire pense plutôt au contraire que sa méthode est plus économique.

«Vous savez que ce sont des centaines de milliers de dollars. Une rétrocaveuse nous coûtait, année après année, minimum 60,000 dollars d'entretien et de réparations. Avoir les services d'une rétrocaveuse, ça nous coûte 12,800 dollars par année.»

Et les citoyens, là-dedans?
Eh bien, ce débat, pour ceux que nous avons rencontrés, ne semble pas les concerner.

«Ca fait une vingtaine d'années qu'il est maire, donc s'il est encore maire, ça doit être parce qu'il est encore bon.»
«Je suis arrivée ici en 1971, 1972.»
-Donc, vous l'aimez, votre ville.
«Mais oui.»

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