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Charte: Daniel Ratthé se situe entre le PQ et la CAQ

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21 janvier 2014
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Par Eric Mondou

Membre de la commission chargée d’écouter au cours des prochaines semaines quelque 200 intervenants se prononcer sur le projet de charte de la laïcité, le député indépendant de Blainville, Daniel Ratthé, dit se situer entre la position du Parti québécois et celle de la Coalition avenir Québec, parti qui l’a suspendu en mai dernier.

En entrevue téléphonique, le député a mentionné qu’il était parfaitement d’accord avec le principe d’une charte de la laïcité. Or, c’est au niveau de son application où Daniel Ratthé laisse encore place au questionnement.

« Ma position n’est pas tout à fait arrêtée. Je veux prendre le temps d’écouter les intervenants. Mais au moment où l’on se parle, je me situe un peu plus loin que la CAQ. Mais je ne suis pas certain qu’il faut aller aussi loin que ce que le gouvernement du Québec veut faire », a-t-il dit.

À titre d’exemple, M. Ratthé s’est dit d’accord avec l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans les garderies publiques, ce que n’appuie pas le parti de François Legault.

« Je ne suis pas sûr qu’il faut l’imposer seulement aux personnes en autorité […] Mais est-ce qu’on doit l’étendre dans toute la fonction publique? Ça pourrait toucher 600 000 personnes. Est-ce qu’on doit aller aussi loin de ça? Je ne suis pas encore certain. Je me pose encore beaucoup de questions », a-t-il dit.

La chose qui est claire, c’est que l’ancien député caquiste n’adhère pas du tout à la position du Parti libéral ni à celle qui préconise le maintien du crucifix au Salon bleu.

Compromis

Daniel Ratthé a répété plus d’une fois que les mémoires qui seront présentés lors de la commission parlementaire l’aideront à fignoler sa position.

Et ce dernier se trouve aux premières loges puisqu’il fait partie des douze députés qui siègent depuis la semaine dernière à la Commission des institutions, où défileront durant l’hiver quelque 200 intervenants.

Selon lui, les partis n’auront d’autres choix que de mettre un peu d’eau dans le leur vin, sans quoi, le projet de loi qui enflamme le Québec depuis quelques mois, risque de finir aux oubliettes.

 

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