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La santé s’invite dans la campagne

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17 mars 2014
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Par Fanny Arnaud

Alors que la population des Basses-Laurentides ne cesse de croître sous l’effet conjugué de la hausse de la natalité et de la migration interrégionale, candidats et élus s’accordent pour dire que le système de santé est à la traîne.

Cette semaine nous avons demandé aux candidats ce qu'ils comptaient faire pour améliorer le système de santé dans leur circonscription, s'ils étaient élus.

«L’argent est déjà là, il faut le faire redescendre où on en a le plus besoin.» (Claude Surprenant)

Pour Claude Surprenant, candidat de la Coalition avenir Québec, il faut modifier la structure même du système de santé. Il dénonce une structure qu’il qualifie de «double» et dans laquelle l’administration prend une trop grande place. «Il faut que les hôpitaux soient eux-mêmes en contrôle de leurs dépenses.» De plus, son parti s’engage à augmenter «substantiellement» les ressources en santé et assurer un soutien constant aux organismes «qui jouent un rôle crucial auprès des démunis, des personnes vivant seules et des aînés».

«Il faut miser sur les structures qui existent déjà.» (Martine Desjardins)

Pour Martine Desjardins, candidate du Parti québécois, il faut utiliser les ressources existantes et attribuer des ressources additionnelles dans des domaines spécifiques comme les échographies ou la résonance magnétique. Elle explique que le budget de la santé a augmenté en 2013-14 et qu’une hausse est prévue en 2014-15. Elle ajoute qu’il faut identifier les besoins et gérer avec rigueur. Pour Mme Desjardins, la question des soins à domicile va devenir une priorité pour que les gens puissent rester chez eux aussi longtemps qu’ils le désirent.

«Il faut convaincre les médecins de s’installer ici.» (Vicki Émard)

Vicki Émard, candidate du Parti libéral du Québec, rappelle que le gouvernement libéral a doublé le nombre d’admission en faculté de médecine pendant son mandat. Elle souhaite maintenant s’adresser aux cohortes de jeunes médecins pour les faire venir. «On n’a même pas tous un médecin», a-t-elle dit. Mme Émard pense qu’il sera alors possible de créer une <I>superclinique<I> regroupant de 15 à 25 médecins et dans laquelle «on pourrait accommoder les patients de toutes les tranches d’âge».

«Il faut un ratio de un médecin de famille pour 1000 habitants.» (Sylvie Giguère)

Sylvie Giguère, candidate de Québec solidaire, souhaite la construction d’un nouvel hôpital. Elle dit qu’elle mènerait une étude de faisabilité pour avoir un centre hospitalier disponible 24h sur 24 incluant des soins généraux et des médecins spécialisés. Elle pense que dans la région, il y a trop de cadres pour le personnel soignant et que le budget est «mangé par l’administration». Mme Giguère évoque Le Soleil Levant, un organisme en santé mentale, à Sainte-Thérèse, qui est menacé de fermeture faute de fonds.

«Ce sont des problèmes structuraux qui sont à l’origine de l’engorgement des transports, des garderies et des hôpitaux.» (Alain Marginean)

Alain Marginean, candidat d’Option nationale, explique que la hausse de la population ne concerne pas les Laurentides, mais les Basses-Laurentides. Il dit qu’il faut revoir le découpage administratif. «Il y a Laval puis Saint-Jérôme, les partis ne se soucient pas de ce qu’il y a entre les deux», a-t-il dit. Pour M. Marginean, les Basses-Laurentides sont sous-financées par le gouvernement du Québec et «rien ne bougera tant que des modifications structurelles ne seront pas faites».

 

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