Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Deux conseillers doivent défendre leur intégrité

durée 17h09
2 avril 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Eric Mondou

Le procès qui se déroule depuis quelques jours autour du partage des contrats publics à Boisbriand s’est transporté jusqu’en séance de conseil de la municipalité où deux conseillers municipaux, qui faisaient partie à l’époque de la formation de l’ex-mairesse Sylvie St-Jean, ont été appelés à défendre leur intégrité.

Mario Lavallée et Lyne Levert, aujourd’hui conseillers municipaux indépendants, ont subi les foudres de citoyens lors de la période de questions, mardi soir.

Choqué par les révélations parues dans le Journal, Patrick Thifault, qui était jusqu’au 3 novembre dernier conseiller municipal, a demandé aux élus Levert et Lavallée s’ils avaient bénéficié, durant cette période, de quelconque faveur venant d’entrepreneurs ou de fournisseurs de la municipalité.

Dans un échange particulièrement musclé, M. Lavallée a admis avoir reçu quelques bouteilles de vin ainsi que des invitations à des matchs de hockey, « mais ça finit là », a-t-il indiqué.

Pour sa part, la conseillère Levert a répété à plusieurs reprises ne jamais avoir été au fait des agissements de son ancienne chef.

N’étant pas satisfait des réponses obtenues, M. Thifault, qui a lui-même admis en janvier dernier avoir reçu 3000$ de l’ingénieur Michel Lalonde, a demandé la démission des ses deux anciens adversaires.

« Je suis désolé, mais vous ne pouvez soustraire à ça. Je demande votre démission », a-t-il indiqué, à la fin de la séance.

Système de soumissions truquées

Le 25 mars dernier, le Journal de Montréal rapportait qu’un système de soumissions truquées avait eu lieu durant près de 10 ans dans la municipalité de la couronne nord.

C’est la thèse que souhaite démontrer la poursuite dans ce procès, où l’ex-maire Robert Poirier et trois autres individus provenant de firmes d’ingénierie sont accusés. Au lieu de subir son procès, l’ex-mairesse St-Jean a décidé, faut-il le rappeler, de plaider coupable à des accusations d’abus de confiance et de fraude.

Le document de la cour obtenu par le Journal révélait entre autres que le parti Solidarité Boisbriand, dirigé entre 2005 et 2009 par Sylvie St-Jean, aurait bénéficié, en échange de soumissions truquées, de dons électoraux variant entre 5000$ et 55 000$.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h03

Alerte: Carney rencontrera le président Trump mardi à Washington

Le premier ministre Mark Carney se rendra à Washington ce mardi pour rencontrer le président américain Donald Trump, pour la première fois depuis les élections fédérales du 28 avril. Les deux hommes devraient discuter de la guerre commerciale de Donald Trump contre le Canada, et ces discussions pourraient ouvrir la voie à des négociations sur un ...

Publié le 30 avril 2025

Les négociations reprennent encore entre Postes Canada et le syndicat

Les négociations entre Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) reprennent encore une fois, mercredi, après avoir été interrompues en mars. Les deux parties ont confirmé l'information, précisant que deux jours de négociations ont été planifiés, mercredi et jeudi, en présence du médiateur. Ce n'est pas la ...

Publié le 30 avril 2025

La Ville de Lorraine dévoile sa nouvelle image de marque

En parfaite harmonie avec son évolution, la Ville de Lorraine présente sa nouvelle image de marque, une identité visuelle qui reflète sa modernité, son ouverture et son raffinement. Cette transformation est le fruit d’une réflexion approfondie, nourrie par les consultations citoyennes menées lors de la planification stratégique, ainsi que ...