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Le Bloc québécois n’est pas mort

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26 août 2014
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Par Eric Mondou

L’aspirant candidat du Bloc québécois dans Mirabel, Simon Marcil, n’a pas l’intention de baisser les bras. Contrairement à ce que peuvent en penser plusieurs, il estime que la crise actuelle est loin d’être le début de la fin pour le parti souverainiste.

Joint par téléphone deux heures après la défection d’André Bellavance, lundi, le président de l’Association du Bloc québécois dans la circonscription d’Argenteuil-Papineau-Mirabel ne semblait pas vouloir renoncer à son objectif : être le prochain député de la nouvelle circonscription de Mirabel.

« C’est sûr que l’on vit une crise. C’est sûr que ce n’est pas l’idéal. Mais est-ce qu’on va fermer le parti à cause de ça? C’est clair que non. Il faut continuer d’avancer ».

Même s’il a appuyé André Bellavance dans la dernière course à la chefferie, Simon Marcil dit avoir pleine confiance en son nouveau chef, Mario Beaulieu.

« C’est un travailleur acharné. Il a fait beaucoup pour faire avancer la souveraineté. Et par-dessus tout, il a été élu démocratiquement par nos membres », a indiqué le jeune politicien de 29 ans.

La souveraineté, moteur économique

Pour l’aspirant député à Ottawa, la députation du Bloc québécois, qui fond comme neige au soleil, n’est pas un gage d’échec pour la prochaine élection fédérale, prévue dans environ un an.

Selon lui, le parti souverainiste peut facilement mieux faire qu’en 2011, alors que seulement quatre de ses candidats avaient été élus.

Le Bloc québécois reste selon lui la meilleure option pour défendre les intérêts du Québec et particulièrement ceux des nombreuses familles de Mirabel.

« Je veux promouvoir l’indépendance comme moteur économique du Québec. L’indépendance serait surtout bénéfique pour les familles de la classe moyenne. Et Mirabel en a plusieurs. Le Bloc est le seul parti qui défend cette idée », a fait savoir celui qui travaille au Syndicat canadien de la fonction publique.

Aérogare Mirabel

En ce qui a trait aux enjeux propres à la région, celui qui réside à Mirabel en a profité pour dénoncer l’attitude du gouvernement conservateur dans le dossier de l’aérogare.

Il estime que sa non-intervention est complètement contradictoire avec le discours économique que prône Stephen Harper.

« Détruire l’aérogare serait nocif pour l’économie de la région. C’est de la création d’emploi, c’est l’apport de capitaux étrangers », a-t-il indiqué faisant référence au projet de Centre de foires porté par quelques intervenants locaux.

Candidat d’Option nationale dans la circonscription de Labelle lors de l’élection provinciale de 2012, Simon Marcil est présentement le seul en lice dans la course à l’investiture dans Mirabel.

 

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