Aérogare de Mirabel: Justin Trudeau ne réplique pas aux attaques du NPD
Justin Trudeau en compagnie de son candidat dans Mirabel, Karl Trudel
Justin Trudeau en compagnie de Karl Trudel et sa famille
Le chef du Parti libéral du Canada en discussion avec le maire de Mirabel, Jean Bouchard, et son candidat dans Mirabel, Karl Trudel
Le chef du PLC en compagnie du propriétaire d'Intermiel, Christian Macle
Pour l’aspirant premier ministre du Canada, Justin Trudeau, le retour dans l’actualité de l’aérogare de Mirabel, cet éléphant blanc qui a longtemps été associé aux idées de grandeur de son père, ne nuira pas forcément à l’élection de son candidat dans Mirabel lors du prochain scrutin fédéral.
« Ce que je sens, c’est qu’il y a un désir de regarder de l’avant », a commenté le chef du Parti libéral du Canada (PLC).
En visite vendredi matin chez Intermiel, entreprise agrotouristique de Mirabel, Justin Trudeau avait lui aussi son mot à dire sur la démolition de l’aérogare qui, rappelons-le, a reçu l’aval du conseil municipal de Mirabel mardi soir dernier.
« C’est désolant à quel point on a un gouvernement fédéral qui, depuis quelques années, s’est désengagé. Il y a eu un manque de transparence et un manque de volonté à travailler avec les agriculteurs et les municipalités pour trouver une solution et élaborer une vision d’avenir », a indiqué M. Trudeau lors d’un court point de presse.
Attaques du NPD
Justin Trudeau n’a pas voulu répliquer aux frondes lancées par le chef du NPD, Thomas Mulcair, et la députée d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mylène Freeman, qui ont imputé tour à tour le désastre de l’aérogare au Parti libéral du Canada.
« Les attaques politiques, ça ne m’intéresse pas. Je suis plus intéressé à chercher des solutions », s’est-il contenté de dire.
Son candidat dans Mirabel, Karl Trudel, n’a pas l’intention lui non plus de se laisser abattre par ces offensives néo-démocrates.
« Je me suis investi dans ce dossier-là depuis le 12 juin (date de son investiture). Je me suis donné la mission de rencontrer les acteurs afin de faire avancer le dossier de manière positive et transparente. Je n’attendrai pas deux ou trois ans dans un mandat qui pourrait m’être confié avant de travailler sur des enjeux importants », a-t-il dit.
De bons mots pour son candidat
Le chef du PLC a profité de son passage dans les Basses-Laurentides pour participer à une table ronde avec les acteurs régionaux du milieu agricole. C’était aussi sa première sortie dans Mirabel depuis l’investiture de son candidat, Karl Trudel.
Le leader libéral a d’ailleurs évoqué que M. Trudel, jeune homme impliqué de Saint-Joseph-du-Lac, avait le profil idéal pour porter les couleurs de son parti.
« On veut des candidats qui ont un engagement profond dans leur région. Karl connaît très bien Mirabel […] Il y a aussi le changement de génération. Ça fait partie de la relève d’amener des gens avec des jeunes familles pour pouvoir démontrer que la politique, c’est aussi pour l’avenir ».
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