Chef du parti Projet citoyen
Vincent Arseneau passe le flambeau
Vincent Arseneau, chef du parti municipal Projet citoyen, lègue les rênes de la formation politique qu’il a fondée à un candidat qui était à ses côtés lors la dernière élection, Jean-François Hecq.
Fier des réalisations qu’il a accomplies durant ses huit années en politique municipale, M. Arseneau s’est dit prêt à passer le flambeau à un homme «dévoué et impliqué dans la communauté térésienne».
«Jean-François s’est nettement démarqué au cours de la dernière campagne électorale, comme candidat et comme cadre du parti Projet citoyen. Il a toute ma confiance pour la conduite d’un parti que je laisse en très bonne santé».
Conseiller municipal de 2005 à 2013, Vincent Arseneau s’est incliné face à la mairesse Sylvie Surprenant lors de l’élection le 3 novembre 2013. Enseignant à l’Université de Sherbrooke et consultant auprès des municipalités et organismes culturels, M. Arseneau s’était montré très discret depuis sa défaite.
Jean-François Hecq s’est quant à lui dit honoré par la confiance que son prédécesseur lui témoigne en lui offrant les guides du parti politique.
«Je vais concentrer mes efforts afin d’identifier les problématiques et réfléchir à des pistes de solutions à partager avec les différents acteurs de la ville» a-t-il mentionné.
Appui au projet de cabaret-théâtre
Aussitôt nommé chef du parti, M. Hecq a fait valoir son point de vue sur un des points chauds de l’actualité térésienne, en appuyant le projet de cabaret-théâtre au centre-ville.
«Projet Citoyen soutient l’initiative du conseil municipal de vouloir amener au sein de notre village un cabaret-théâtre. Ce type d’établissement permettrait à notre centre-ville de profiter d’un achalandage accru, ce qui profiterait aux commerçants et restaurateurs du village», a affirmé celui qui avait tenté d’être élu conseiller du District Blanchard en novembre 2013.
Faut-il le rappeler, le projet de conversion de l’ancien salon funéraire Goyer en cabaret-théâtre a soulevé le tollé au cours des dernières semaines. Le 26 janvier dernier, plus de 600 citoyens se sont déplacés pour signer le registre relatif au règlement d’emprunt, obligeant ainsi la municipalité à devoir passer par la voie référendaire pour aller de l’avant.
Désolé de voir le «projet sur la glace», le nouveau chef a toutefois tenu à saluer la mobilisation des citoyens.
«Le simple fait que les citoyens se soient déplacés pour faire entendre leur voix en dehors d’un contexte électoral démontre à quel point certains citoyens se méfient de ce conseil municipal, contre qui une majorité d’électeurs ont voté en novembre 2013».
Jean-François Hecq souhaite que le montage financier du projet soit revu par le conseil municipal «afin de refléter la capacité de payer des citoyens». Il espère que la municipalité ne tienne pas de référendum, «coûteux et payé à même les fonds publics».
Le conseil municipal devrait faire connaître ses intentions entourant le projet lundi soir, lors de la séance du conseil municipal.
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