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Dépassements de coûts du train de l'Est

444 millions de trop au goût de la CAQ

durée 18h00
2 avril 2015
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Simon Servant
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Par Simon Servant, Journaliste

Les députés de la Coalition avenir Québec (CAQ), Sylvie D'Amours, Claude Suprenant et Mario Laframboise ont dénoncé, jeudi, la mauvaise gestion du gouvernement dans la construction du train de l'Est, tout en glissant un mot sur le projet de gare à Mirabel.

À l'Assemblée nationale, mercredi, le ministre des Transports, Robert Poëti, a dû répondre aux nombreuses questions des députés de la CAQ. Toutefois, ce dernier n'a pas été en mesure d'expliquer les dépassements de coûts du train de l'Est.

M. Surprenant, député de la circonscription de Groulx et porte-parole du parti en matière des transports, avance notamment des coûts de 744 millions de dollars, 444 millions de plus que ce qui avait été prévu, en 2006.

« Le Programme québécois des infrastructures (PQI), déposé la semaine dernière par le gouvernement, nous indique que le coût total du projet s’élève maintenant à 744 millions $. Contrairement à ce que nous a dit le président de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), Nicolas Girard, l’enveloppe de risques de 90 millions est presque déjà épuisée », a-t-il spécifié.

Patience à Mirabel

Ce qui est difficile à digérer pour la députée de Mirabel, Sylvie D'Amours, c'est que sa circonscription devra de nouveau s'armer de patience avant de voir des avancées dans son projet de gare.

Lors du dépôt du Plan triennal d'immobilisations 2015-2017, l'AMT n'a pas voulu inscrire un tel projet. Mme D'Amours s'inquiète que les citoyens de Mirabel subissent les contrecoups de ce dépassement annoncé.

« Alors que la gare de Mirabel était une priorité libérale en 2010, 18 mois de pouvoir du Parti québécois et un an du gouvernement Couillard, l’AMT nous répond que l’argent n’y est pas. La circonscription de Mirabel comptait 46 110 électeurs en 2007 et elle en compte aujourd’hui 60 386. Ça ne peut qu’avoir renforcé la nécessité d’agir », a-t-elle rappelé.

Blainville en otage

Dans tout ce branle-bas de combat, c'est également la municipalité de Blainville qui écope. Elle doit accueillir des gens de Mirabel, qui y prennent le train de banlieue, ce qui créé d'autres bouchons de circulation.

« C’est incroyable le nombre de citoyens de Mirabel qui se rendent à Blainville pour prendre le train. Cela accentue la congestion routière, engorge les rues avoisinantes de la gare et réduit considérablement le nombre de stationnements pour les usagers de ma circonscription. Doit-on comprendre que l’AMT se sert de la gare de Blainville pour pallier au projet de la Gare de Mirabel ? », s'est questionné Mario Laframboise, député de la circonscription de Blainville et porte-parole de la CAQ en matière d'affaires municipales.

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