Le maire Jean bouchard tient au dossier
Station du REM: Mirabel toujours déterminée à convaincre le gouvernement
Par Salle des nouvelles
Le maire Jean Bouchard a fait passer un message clair hier: il tient toujours fermement à l’obtention d’une station du Réseau express métropolitain (REM) à l’Aérocité internationale de Mirabel.
Malgré sa période de convalescence et de traitement médical, le maire défend toujours ce dossier avec conviction. Il dit partager évidemment cette volonté avec le conseil municipal et le maire suppléant présentement en fonction.
Une nouvelle offensive sera lancée auprès des autorités pour que soient conduites les études de faisabilité nécessaires à l’implantation d’une station à l’Aérocité. Le ministre des Transports du Québec sera de nouveau interpellé au premier-chef, puisque c’est lui qui doit mandater CDPQ Infra de réaliser ces études. Seront aussi sollicités la ministre responsable de la région des Laurentides et les députés locaux, de même que le premier ministre lui-même.
Il est clair que Mirabel ne renonce pas à les sensibiliser aux «retombées positives non négligeables» qu’est susceptible de générer cette station, pour la région et pour le Québec en entier.
Un dossier toujours d’actualités
Alors qu’il a été confirmé que les fonds ne sont pas disponibles pour la station souterraine du REM qui était prévue à l’Aéroport Montréal-Trudeau en raison des bouleversements liés à la pandémie, la Ville de Mirabel considère qu’il est plus que jamais d’actualités de considérer tous les avantages qu’offrirait une station au cœur du pôle industrialo-aéroportuaire d’envergure qu’est devenu celui de Mirabel, et qu’il est grand temps de procéder aux études pouvant le démontrer.
Des avantages économiques
et environnementaux selon la Ville
Selon la vision de la municipalité, une emprise de 15 km reliant Deux-Montagnes à l’Aérocité, qui appartient déjà au ministère des Transports et à la Ville de Mirabel, permettrait de prolonger le REM à faible coût (sans obstacles et sans expropriation).
L’Aérocité est dorénavant reconnu comme un pôle attractif de classe mondiale en aéronautique et en logistique, qui héberge des dizaines d’entreprises majeures, où convergent des milliers de travailleurs. Et cela, sans compter qu’autour de ce pôle gravitent autour de 150 entreprises manufacturières, générant à Mirabel une affluence massive d’environ de 20 000 travailleurs.
« Avec 60 000 habitants, Mirabel fait partie du top 20 des villes les plus populeuses du Québec, a tenu à rappeler M. Bouchard. Il faut vraiment faire comprendre au gouvernement que cette station offrira des bénéfices majeurs aux plans économiques et environnementaux, en désengorgeant les autoroutes 13 et 15 dans les Basses-Laurentides, par l’offre d’une option viable et essentielle en transport collectif aux citoyens de la région, de même qu’aux travailleurs de Montréal venant travailler chez nous, contribuant à la richesse et à l’expertise de pointe que nous développons au profit du Québec entier », a-t-il ajouté.
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