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Agence de revenu du Canada

Les renseignements personnels de 800 000 contribuables compromis par l’ARC

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16 mars 2021
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Par Salle des nouvelles

Le député de Rivière-des-Mille-Îles et porte-parole du Bloc Québécois au revenu national, Luc Desilets, et la députée de Laurentides–Labelle et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Protection des renseignements personnels, Marie‐Hélène Gaudreau, déplorent le manque de sérieux et de transparence de l’Agence de revenu du Canada (ARC) dans le cadre du piratage massif de 800 000 profils d’utilisateurs.

« L’ARC est un bar ouvert pour les fraudeurs et les pirates depuis trop longtemps. C’est la deuxième fois en moins d’un an que l’Agence suspend des comptes utilisateurs au motif que ceux-ci ont été compromis », a dénoncé Marie‐Hélène Gaudreau.

Rappelant le devoir de transparence du gouvernement envers les 800 000 particuliers visés, le porte-parole bloquiste au Revenu national demande à ce que la lumière soit faite sur cette affaire. « Qu’est-il arrivé pour que 800 000 comptes soient suspendus ? Le gouvernement et la ministre se doivent d’être honnêtes avec la population et d’agir afin qu’un tel incident ne se reproduise plus. Madame Lebouthillier doit répondre à nos questions et celles des Québécois victimes de son échec. », a ajouté Luc Desilets.

Le Bloc Québécois demande au gouvernement d’investir davantage contre la fraude et estime que l’ARC devrait mettre en place des contrôles de sécurité serrés pour éviter que des fraudeurs puissent utiliser des codes d’accès volés pour usurper l’identité d’un contribuable et commettre une fraude fiscale en son nom.

« La meilleure façon de bloquer les tentatives d’usurpation d’identité, c’est de s’assurer que la personne qui veut faire une transaction est bien celle qu’elle prétend être », a insisté la députée de Laurentides–Labelle Il y a trois façons de contrôler l’identité de quelqu’un :

1. Par ce qu’elle sait (ses renseignements personnels tels que nom, adresse, numéro d’assurance sociale, etc.) ;

2. Par ce qu’elle a (l’adresse IP de son ordinateur que l’institution peut reconnaître si la transaction est faite à partir de la maison, son téléphone cellulaire où l’institution peut envoyer un texto avec un code à entrer pour conclure la transaction, etc.) ;

3. Par ce qu’elle est (l’institution peut se doter de technologies qui reconnaissent les caractéristiques personnelles de quelqu’un : sa voix, son visage, son empreinte digitale, son écriture manuscrite, etc.).

S’inspirant de ce qui a été fait ailleurs dans le monde, notamment en Union européenne, le Bloc Québécois estime que les organismes et entreprises devraient mettre en place un mécanisme visant à utiliser au moins deux de ces trois façons d’identifier quelqu’un avant d’autoriser une transaction.

« Encore une fois, le Bloc a vu venir l’enjeu des fraudes, encore une fois, on a tenté de mettre en lumière ce qu’on ne voulait pas voir arriver. Mais, encore une fois, le gouvernement se traîne les pieds », a réagi Marie-Hélène Gaudreau.

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