Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

OBV de la rivière du nord

Les producteurs agricoles en mode solution

durée 11h00
20 avril 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Mickael Couillerot, Journaliste

Les producteurs agricoles du bassin versant du ruisseau des Vases, situé à Brownsburg-Chatham, se sont réunis à deux reprises, en mars et en avril, pour trouver des solutions viables aux problématiques de sédimentation et d’érosion qui accentuent de la dégradation de la qualité de l’eau.

Une piètre qualité de l’eau

Le ruisseau des Vases ne porte pas ce nom sans raison. Il est si contaminé par les sédiments, que son eau devient de plus en plus opaque, à mesure qu’il traverse la plaine agricole. Le portrait-diagnostic du bassin versant, réalisé par Abrinord, l’Organisme de bassin versant de la rivière du Nord, révèle d’ailleurs que l’aval du bassin versant est caractérisé par des sols argileux, propices à l’érosion et même aux glissements de terrain, ce qui favorise l’apport de sédiments au ruisseau.

Des producteurs concernés par la perte de sols

Les producteurs de la région se souviennent bien des glissements de terrain qui ont eu lieu en 1988 et en 2018, et bien que certaines des causes s’avèrent naturelles, ils espèrent bien pouvoir diminuer le lessivage de leurs sols vers le cours d’eau.

« Il y aurait plus de choses à faire du côté des petits affluents du ruisseau, comme les fossés de champs par exemple. Plusieurs n’ont aucune bande riveraine. », note M. Cédric Campeau, producteur agricole à la ferme Camporet.

Un projet rassembleur pour remédier au problème

C’est donc pour remédier à ces enjeux complémentaires qu’Abrinord a rassemblé les producteurs agricoles et la firme d’agroenvironnement Profit-eau-sol, les 9 mars et 7 avril derniers. Plusieurs solutions pour réduire le lessivage des sols et améliorer l’infiltration de l’eau ont été discutées, notamment l’aménagement de voies d’eau engazonnées, la reconfiguration de certaines sorties de drains, l’aménagement de bandes riveraines sur des fossés de champs et l’implantation de bassins de sédimentation.

« Au fond, nous avons les mêmes intérêts : assurer la viabilité des écosystèmes et des activités agricoles. Il fallait seulement que nous mettions nos expertises en commun pour trouver des solutions qui conviennent à tous, et c’est ce que notre projet permet. », se réjouit Johanna Riboulet d’Abrinord.

Ce projet a été financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du programme Territoires : priorités bioalimentaires.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Projet de loi 51: les opérateurs de machinerie lourde sonnent l'alarme

Le gouvernement Legault s'apprête à permettre à des charpentiers-menuisiers d'opérer de la machinerie lourde, sans qu'ils n'aient la formation nécessaire. C'est ce que soutient l'Union des opérateurs de machinerie lourde, local 791, qui dénonce le principe de «polyvalence» inscrit dans le projet de loi 51. En point de presse à Québec lundi, ...

durée Hier 13h09

Réussite remarquable de la deuxième édition du Symposium Laurentide

Le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides (CPERL) est fier de souligner le succès retentissant de la deuxième édition du Symposium Laurentides, qui s’est déroulée sous le thème des « Laurentides réunies pour la parité ». Cet événement d'envergure a rassemblé une diversité de participant(e)s et des intervenant(e)s ...

durée Hier 9h00

Loi sur les mesures d'urgence: un comité parlementaire tarde à remettre son rapport

Un comité parlementaire doit reprendre bientôt la rédaction d'un rapport sur l'utilisation de la Loi des mesures d'urgence lors de l'occupation d'Ottawa par des manifestants antigouvernementaux en février 2022. Le document devait être présenté en décembre... 2022. Ce travail a été retardé après la décision des membres du comité de traduire ...