Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Premières Nations

Les chef(fes) de L’APNQL amorcent la mise en place d'une stratégie d'affirmation de leurs droits à l'autodétermination

durée 13h00
29 avril 2022
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par Mickael Couillerot, Journaliste

Placés devant le manque flagrant de volonté des gouvernements à développer des relations saines et égalitaires avec les gouvernements des Premières Nations, les Chef(fe)s de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) ont mandaté aujourd’hui le secrétariat de l’APNQL à mettre en œuvre une stratégie d’affirmation du droit à l’autodétermination dont l’implantation d’un Bureau de l’autodétermination et de l’autonomie gouvernementale.

Le Bureau, issu de la stratégie d’affirmation du droit à l’autodétermination, aura pour fonctions principales d’appuyer les gouvernements des Premières Nations dans la mise en œuvre de leur droit à l’autodétermination et de leur droit à l’autonomie gouvernementale.

Ses fonctions essentielles seront de :

– Mener des études, des recherches dans les domaines d’intérêt pour l’autodétermination.

– Mettre en commun des ressources sur l’autonomie gouvernementale, les pouvoirs législatifs et le droit à l’autodétermination.

– Faire appel à différentes expertises en gestion, administration publique, communications, ressources et territoires, environnement et autres.

– Développer une veille stratégique et médiatique sur les enjeux liés à l’autodétermination et à l’autonomie gouvernementale.

– Accroitre les capacités à développer nos propres lois adaptées à nos réalités.

– Offrir un « coffre à outils », une banque de ressources, des formations ou coachings accessibles aux Premières Nations.

« L’exercice de ce droit à l’autodétermination n’est pas une action contre les Québécois et les Canadiens. C’est plutôt une action prise par et pour nous, pour nos Nations et nos communautés. Il s’agit d’une prise en charge légitime des responsabilités qui nous sont imputables, comme élus et gouvernements de nos Nations. », a déclaré le Chef Ghislain Picard.

Les Premières Nations sont des Nations de plein droit, qui ont établi, au cours des millénaires de leur existence et de leur présence sur le territoire, leurs propres gouvernements, leurs lois et pratiques au bénéfice de leurs populations, du développement durable de leurs territoires et ressources. La démarche mise en place aujourd’hui n’a rien de nouveau, mais vient renforcer la volonté commune des Premières Nations à faire valoir leurs droits inhérents.

Des droits d’ailleurs confirmés par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).

« L’affirmation de nos droits et l’adoption de lois Premières Nations, notamment sur les territoires qui sont les nôtres, sera un levier puissant pour assurer le respect de nos principes et nos droits au territoire, mais aussi au maintien de nos langues, de nos cultures et pour l’amélioration de nos conditions socioéconomiques. », a conclu le Chef Picard.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


1 décembre 2023

Projet de loi en santé: le ministre Dubé prêt à retirer un amendement controversé

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, est prêt à retirer un amendement controversé de son projet de loi 15 sur le système de santé s’il retire des services aux anglophones. Du même souffle, il a admis qu'il ne comprenait pas le détail de cette modification.  En point de presse, vendredi, le ministre Dubé a affirmé que son gouvernement avait ...

1 décembre 2023

Grève dans le secteur public: Le PQ accuse la CAQ de désinformation

Le Parti québécois (PQ) accuse le gouvernement Legault de désinformer la population dans ses publicités sur les négociations avec le secteur public. Le chef péquiste Paul St-Pierre-Plamondon reproche au gouvernement d’utiliser des fonds publics pour propager des informations qui, selon lui, sont fausses, particulièrement sur les offres ...

1 décembre 2023

François Legault demande aux enseignants de penser aux enfants et d'arrêter la grève

Les enseignants doivent arrêter la grève pour le bien des enfants, a déclaré vendredi le premier ministre François Legault. Plus de 65 000 enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) sont en grève générale illimitée depuis le 23 novembre dernier. Ce qui se passe actuellement, c'est mauvais pour nos enfants, a lancé le premier ...