Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Négociation du secteur public

La CAQ «persiste à exploiter» les femmes, selon la solidaire Christine Labrie

durée 09h00
29 novembre 2023
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Alors que le conflit de travail entre les employés du secteur public et le gouvernement perdure, la députée solidaire Christine Labrie a provoqué de vives réactions au Salon bleu, mardi, en affirmant que «l’État du Québec participe à la violence économique envers les femmes» et que la Coalition avenir Québec (CAQ) exploite celles qui travaillent dans le secteur public. 

«Quand le gouvernement refuse d'augmenter les salaires du secteur public en haut de l'inflation, c'est de la violence économique envers les femmes. (...) Les trois quarts des personnes qui travaillent dans nos services publics, ce sont des femmes. Pourquoi la CAQ persiste à les exploiter?», a-t-elle lancé lors de la période de questions.

Une affirmation qui lui a valu une réprimande de la présidente de l’Assemblée, Nathalie Roy. «Mme la députée, vous allez trop loin. Il s'agit de propos indignes. Je vous inviterais à retirer le dernier mot que vous avez dit», lui a-t-elle demandé. 

«Je ne le retirerai pas, Mme la présidente, car je le pense», lui a répondu la députée solidaire, sur un ton frondeur. L'attitude de Christine Labrie a soulevé l’ire de plusieurs députés présents au Salon bleu. 

Le leader de Québec solidaire, Alexandre Leduc, s’est porté à la défense de sa collègue à deux reprises. «En tout respect, Mme la présidente, je suis en total désaccord avec votre interprétation», a-t-il dit à Nathalie Roy. 

La présidente a sommé une deuxième fois la députée de Sherbrooke de retirer ses paroles. «On me demande de mentir, Mme la présidente, alors je vais le faire, je retire mes propos», a finalement lâché Christine Labrie. 

La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a défendu le bilan de son gouvernement concernant les femmes. «Dans les dernières négociations – que ce soit celles-ci ou celles de 2020 – dans les seules négociations auxquelles ce gouvernement a participé, la priorité, et ç’a été historique, c'étaient les mesures différenciées. Et qui a été priorisé? Que des femmes: les préposées aux bénéficiaires, les infirmières, les enseignantes», a-t-elle énuméré. 

La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a tenu à rappeler que son gouvernement avait «investi pas loin d'un milliard $ pour contrer la violence faite aux femmes». 

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Ottawa vante un fonds de 6 milliards $ pour doubler les exportations hors États-Unis

Le ministre fédéral du Commerce international, Maninder Sidhu, a déclaré avoir constaté un changement radical dans l'intérêt pour les exportations canadiennes à destination des pays autres que les États-Unis dans le contexte de la guerre commerciale qui oppose actuellement le Canada à son voisin du sud. M. Sidhu a expliqué à La Presse Canadienne ...

Publié hier à 9h00

La FMOQ dépose ses demandes aux tribunaux pour contester la loi 2

Sans grande surprise, les médecins de famille contestent officiellement la loi 2, qui a fait couler beaucoup d'encre depuis son adoption sous bâillon le 25 octobre dernier. La Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ) a annoncé qu'elle déposera vendredi une demande de sursis et un pourvoi de contrôle judiciaire devant les tribunaux. Le ...

Publié le 20 novembre 2025

Rémunération des médecins: des expertes estiment que la réforme doit aller plus loin

Changer le mode de rémunération des médecins est nécessaire au Québec, réitèrent des expertes, mais il s'agit d'un faux débat, selon elles, puisque les parties étaient déjà toutes d'accord sur ce point. De plus, on avance que la loi 2 ne va pas assez loin et qu'on devrait faire des médecins des salariés du réseau, comme c'est le cas de la plupart ...