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Lors de leur visite à l'Assemblée nationale

Les enfants écrivent à leurs députés en s'inquiétant de l'augmentation des prix

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31 décembre 2024
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Par La Presse Canadienne

Chaque année, des centaines d'enfants profitent de leur visite à l'Assemblée nationale pour écrire à leurs députés. En 2019, ils se préoccupaient des changements climatiques, mais désormais, ils s'inquiètent du coût de la vie et laissent même parfois des commentaires haineux.

C'est ce qu'a pu constater la conseillère aux programmes éducatifs de l'Assemblée nationale, Gabrielle Dufour-Larue. À tous les mois, elle vide la boîte aux lettres de la salle «Agir» et achemine les messages des enfants aux députés concernés.

Alors qu'en 2019, le nom de Greta Thunberg était sur toutes les lèvres et les enfants se préoccupaient surtout de la question environnementale, cinq ans plus tard, un nouvel enjeu est apparu dans leurs messages: l'inflation et le coût de la vie.

«Au niveau des sujets plus "politiques", il y a encore la question de l'environnement qui est présente, puis il y a la question de l'augmentation des prix un peu partout maintenant», explique Mme Dufour-Larue, en ouvrant quelques messages.

Comme celui d'Émie, 10 ans, qui écrit: «J'aimerais que vous décendiez les prix!! Avec ma mère, nous avons des problèmes financier et nous ne sommes pas les seules. Merci de votre compréention.»

Ou ce jeune de Matane qui déplore l'augmentation de 2 $ à la cafétéria de son école. «Je trouve ça un peu trop cher. Je sais que vous ne décider pas le prix de mes menu, mais "caliclown", faite quelque chose. Une chance que je ne vous parle pas de l'epicerie et du gaz.»

«J'aimerais que vous désander les prix, parce que je voulais m'acheter quelque chose, mais saitai trop cher. J'ai juste 1 $», ajoute Janie, qui a 8 ans. Mme Dufour-Larue se félicite de voir cette «graine d'engagement» chez les jeunes.

«Vous avez une voix, leur lance-t-elle. Même si pour l'instant, vous n'êtes pas en âge de voter, vous pouvez écrire un message, signer une pétition, faire une manifestation, rencontrer votre député.»

«Si vous avez une question concernant votre région, votre quartier, votre aréna pour vos parties de hockey, votre école, nos parlementaires restent accessibles», a-t-elle ajouté.

Certains laissent des messages «haineux»

Fait inquiétant: la responsable de la «Poste Assnat» admet aujourd'hui recevoir des messages «haineux» et même «violents». Véritables reflets de la société, ces jeunes s'inspirent probablement de ce qu'ils voient sur les réseaux sociaux, selon elle.

Cependant, «c'est très peu, relativise-t-elle. Dans les cinquantaines que l'on reçoit, on peut en avoir, par exemple, juste deux. C'est vraiment des messages qui sont violents à l'encontre des députés, comme on peut voir, malheureusement, dans les médias sociaux.»

«Ces messages-là, (...) on les retire, parce que c'est vraiment des messages (...) qui n'ont pas lieu d'être pour nos députés. Par contre, des messages qui critiquent les députés, mais d'une manière très constructive, (...) on les transmet.»

Comme celui de Catherine, qui se lit ainsi: «Merci François Legault pour ce que vous faites. J'aimerais toute fois que le gouvernement se soucie plus de l'environnement.» D'ajouter Charles: «Je veux que tu fasses plus attention à la nature.»

«On pourrait envisager aussi d'arrêter la déforestation», suggère une fillette des Escoumins, alors que Mégane demande: «Pourrais-tu faire quelque chose pour que le réchaufement climatique diminue?»

Toujours en environnement, «je m'attend à ce que les politiens puisse pauser des jestes concret. C'est pour sela qu'ils sont élus», s'indigne Emma, qui a 10 ans.

«Je veux que la polution cesse!! Les animaux meurent et s'il n'y a pas d'animaux, nous pouvons arrêter de vivre!» s'inquiète également Liliane.

Dans un autre ordre d'idées, Angélique et Léo réclament, eux, «plus de professeurs dans les écoles primaires», ainsi que plus de «modules de jeux pour nous, les enfants».

*Les fautes d'orthographe ont été conservées par souci d'authenticité.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

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