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Compressions de postes du personnel de la santé

Santé Québec a l'intention de protéger les urgences des coupes budgétaires

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17 janvier 2025
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Par La Presse Canadienne

Santé Québec assure qu'elle veut éviter les compressions de postes du personnel de la santé qui travaille dans les urgences.

«Dans les critères qu'on s'est donnés dans les mesures de rigueur budgétaire, c'est que tout ce qui sont les soins et services que nous on appelle ''urgents ou critiques'', donc ce sont les salles d'urgence, mais il y a d'autres secteurs aussi, il faut vraiment qu'on les garde protégés. C'est vraiment notre intention», a affirmé Frédéric Abergel, vice-président exécutif aux opérations et à la transformation à Santé Québec.

Il a fait cette déclaration, vendredi, lors du point de presse hebdomadaire de Santé Québec sur la situation dans les urgences du Québec. Bien que globalement les taux d'occupation dans les urgences demeurent élevés, on note une légère baisse comparativement à la même période l'an dernier. Entre 2023-2024 et 2024-2025, le taux d'occupation des civières est passé de 126 % à 121 %, pour la période du 31 décembre au 13 janvier.

Questionné à savoir si les suppressions de postes qui se multiplient en raison des coupes budgétaires de 1,5 milliard $ imposées dans le réseau public de la santé auront des impacts sur l'achalandage dans les urgences, M. Abergel a répondu qu'il était trop tôt pour le savoir.

«On est vraiment en lien chaque semaine avec les établissements de santé pour comprendre les mesures qu'ils souhaiteraient mettre en place. Notre objectif premier c'est qu'il y ait le moins d'impacts sur les services offerts à la population», a-t-il indiqué.

«De façon générale, pour nous, ce qui est très important, c'est la rigueur budgétaire évidemment, mais vraiment de s'assurer que l'ensemble des services soient pleinement disponibles pour la population et qu'on crée le moins de délais d'attente aussi», a ajouté le vice-président de Santé Québec.

Il s'est réjoui d'un autre indicateur positif dans les hôpitaux, soit la durée moyenne de séjour qui est passée de 20,1 heures à 18,6 heures en un an, ce qui représente une amélioration de 1,5 heure par patient.

«Ça fait même pas deux mois qu'on est en place, a rappelé M. Abergel. On est vraiment en train de prendre le réseau dont on a hérité au 1er décembre et d'apporter à la fois des corrections au quotidien, des améliorations aussi et de travailler avec les équipes sur comment on veut transformer le réseau dans les prochaines années.»

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

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