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Les jeunes persévèrent de plus en plus

durée 09h00
25 août 2010
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Par Josiane Yelle

La persévérance des jeunes est en nette progression dans la région des Laurentides, alors qu'on note, en cinq ans, une progression importante du taux d'élèves sortant avec un diplôme ou une qualification.

Selon les plus récentes données transmises pas le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, le taux des quatre commissions scolaires desservant le territoire est passé de 63,2 % à 70 %, de 2005 à 2009, rejoignant ainsi celui de l'ensemble des commissions scolaires du Québec.

Pour ces commissions scolaires et les Partenaires de la réussite éducative des jeunes dans les Laurentides (PREL), ces données sont réjouissantes, d'autant plus que la question de la réussite éducative connaît, depuis quelques années, une attention sans cesse croissante.

À la CSSMI

À la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), l'augmentation s'est aussi fait sentir, alors que les chiffres sont passés de 70 % à 77 % durant la même période. Il s'agit d'une hausse très significative pour une commission scolaire de la taille de celle-ci, puisqu'elle lui permet de se classer dans le peloton de tête des commissions scolaires du Québec, tant francophones qu'anglophones, quant à la persévérance de ses élèves.

Ces résultats démontrent également que les priorités des actions organisationnelles ciblées depuis cinq ans dans le plan stratégique, dans les projets éducatifs et dans les plans de réussite des établissements, ont des impacts réels sur la réussite.

La Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles est la quatrième en importance au Québec. Plus de 36 000 élèves y ont d'ailleurs été scolarisés lors de l'année scolaire 2008-2009.

Un objectif pour 2020

Alors que la région a longtemps été perçue comme la dernière de classe, le directeur du PREL, Éric Cadieux, souhaite changer les mentalités. «Ce n'est plus le cas, mentionne-t-il sur un ton catégorique. On a encore du travail à faire, mais ce qui a été accompli jusqu'ici a porté fruit.»

Le directeur semble donc confiant d'atteindre l'objectif établi par l'ancienne ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, dans son plan de réussite «L'école, j'y tiens». Un taux de diplomation ou de qualification de 80 % en 2020 est réalisable, selon celui-ci.

En terminant, M. Cadieux a tenu à mentionner que tous les petits éléments font la différence. «Les causes du décrochage sont multiples, ce n'est jamais un acte isolé, précise celui-ci. Il faut donc continuer à miser sur la prise de conscience collective et sur l'implication de tous et chacun», indiquant du coup que ce n'est pas normal qu'un jeune se retrouve dans un centre commercial un mardi après-midi sans qu'il ne se fasse questionner.

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