Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Quatre enseignants sur cinq sont des femmes

durée 09h22
6 mai 2011
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Josiane Yelle

Si les enseignants masculins se font de plus en plus rares dans les écoles québécoises, la tendance n'est guère différente dans les établissements scolaires de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).

Sur les 3318 enseignants des écoles primaires et secondaires de la région, seuls 653 sont des hommes. Il s'agit d'un faible pourcentage de 19,6 %.

Au niveau élémentaire, les hommes sont encore plus en minorité. En étant 181, ils représentent 9,3 % du corps professoral. Leurs collègues féminines, elles, sont 1761.

À savoir si cette tendance peut être en lien avec le décrochage scolaire des garçons, Marie-Claude Béliveau, orthopédagogue et psychoéducatrice à l'Hôpital Sainte-Justine, n'hésite pas un seul instant. « Pour moi, c'est clair. »

La clinicienne indique que les volets affectifs et cognitifs sont directement affectés. Si la question de l'identification des garçons entre en ligne de compte, Mme Béliveau précise que les styles cognitifs y sont aussi pour beaucoup dans l'équation.

Parler le même langage

« C'est tout le traitement verbal des informations qui est affecté. Ce n'est pas coupé au couteau, mais généralement les garçons ont une intelligence davantage non-verbale. Ils ont besoin de phrases courtes, de démonstrations et de liens avec le réel, alors que les femmes qui enseignent sont plus portées à partir dans de longs discours. »

C'est donc dire que les femmes et les hommes ne parlent pas le même langage. Selon la professionnelle, les enfants qui ont des difficultés d'apprentissage réussissent mieux quand le style cognitif de l'enseignant est le même que le leur.

« Les femmes qui parlent beaucoup risquent davantage de perdre nos gars qui sont plus moteurs. Ceci dit, les femmes qui sont conscientes de cette réalité ajustent leur façon d'enseigner et ça peut très bien fonctionner », ajoute Mme Béliveau.

Déficit d'attention déguisé

Aux dires de la clinicienne, certains enfants ont l'air d'avoir un déficit d'attention, alors qu'ils ont tout simplement un problème d'arrimage. « Quand il n'y a pas cet écart de style cognitif, il y a moins de chance d'en échapper. »

De la sorte, Marie-Claude Béliveau croit que ce serait avantageux d'avoir plus d'hommes en enseignement. « L'équilibre ne serait définitivement pas mauvais », conclut-elle.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 11h00

Distribution de paniers de Noël par les policiers de Terrebonne

Encore cette année, le Service de police de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion a participé la distribution de paniers de Noël. Les organisatrices, les agentes Joëlle Laparé et Martine Milton, avec l’appui de leurs collègues policiers et civils, ont contribué à aider 14 familles de la région pour le temps des Fêtes. Chaque ...

Publié à 10h00

Six cas de rougeole dans les Laurentides, Laval et Lanaudière

En date du 16 décembre, les instances en santé avaient comptabilisé un total de six cas de rougeole qui se trouvent dans les régions des Laurentides, de Laval et de Lanaudière. On explique que ces personnes ne sont pas adéquatement vaccinées ou qui n'ont pas déjà fait la maladie.  Avec la recrudescence des cas à travers le pays, et maintenant au ...

Publié hier à 18h00

Les Canadiens font toujours confiance aux vaccins, mais cette confiance a diminué

Environ les trois quarts des adultes canadiens font toujours confiance aux vaccins, selon un nouveau sondage, mais cette confiance s'est quelque peu effritée au cours des cinq dernières années. Lors du coup de sonde de la division de Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé, 74 % des personnes interrogées se sont dites «très ...