Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une journée avec les marcheurs

durée 14h15
16 juin 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Fanny Arnaud

Les marcheurs partis de Cacouna le 10 mai étaient de passage à Mirabel le 10 juin dernier. À quatre jours de leur arrivée et 30 jours après leur départ, l'heure était au bilan.

En effet, au-delà de la protestation et du message véhiculé, la marche c’est aussi une performance physique et une organisation complexe.

Aurore Fauret a 26 ans. Elle est coorganisatrice de la marche.

«La marche ce n’est pas un camp de vacances», a-t-elle dit.

Se loger et manger

Aurore explique que la marche se voulait «financièrement accessible pour tout». C'est-à-dire que la nourriture et l’hébergement étaient fournis à quiconque voulait y participer.

Les marcheurs sont des étudiants qui ne travaillent pas ou des travailleurs en congé.

Avant le début de la marche, les organisateurs ont fait une levée de fonds qui leur a permis d’avoir un peu d’avance sur leurs dépenses. Pour le reste, ils se sont appuyés sur la générosité des gens.

Les marcheurs ont logé dans des salles communales, des sous-sols d’église, à même le sol. Il leur est arrivé de devoir payer le salaire d’un concierge, mais rarement plus. Deux fois, ils ont campé sur des terrains privés.

«On est content quand on peut prendre une douche», a dit Aurore.

Pour la nourriture, l’argent recueilli leur a permis d’acheter des denrées non périssables. Ils font également du <I>dumpster diving<I>, ce qui signifie qu’ils récupèrent en fin de journée ce que les épiceries vont jeter.

S’organiser

Le nombre de personnes qui participent à la marche a varié selon les jours. Ce nombre pouvait passer de 20 à 50.

Aurore explique que des «cercles» ont lieu deux fois par jours durant lesquels les décisions sont prises.

«Il faut faire des compromis, a dit Aurore. Ça prend du temps.»

La marche a plusieurs comités pour la nourriture, la sécurité, les communications ou même la crème solaire.

«On a tous des ampoules et des bobos aux pieds, mais il y a une grande résilience qui règne dans le groupe», a-t-elle dit.

«Jusque là, on a une bonne étoile.»

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Suicide chez les jeunes: certains signaux plus difficiles à détecter pour les parents

Deux profils se dégagent parmi les jeunes qui ont des pensées suicidaires, révèle une récente étude de l'Université McGill publiée dans la revue médicale Jama Psychiatry. On y apprend aussi que certains signes avant-coureurs de suicide chez les jeunes échappent souvent aux parents ou aux enseignants. Les chercheurs ont voulu comprendre comment ...

Publié hier à 15h00

Une découverte montréalaise élucide l'épuisement des cellules immunitaires

Des chercheurs montréalais ont mis le doigt sur un facteur qui explique pourquoi les cellules immunitaires chargées de combattre les infections chroniques et même le cancer finissent par s'épuiser et perdre de leur efficacité. Cet «épuisement» limite notamment l'impact que peut avoir l'immunothérapie, qui compte pourtant parmi les développements ...

Publié hier à 9h00

La chaleur et les orages sont de retour dans le sud du Québec

Après quelques jours de conditions météorologiques plus clémentes, la chaleur et les orages seront de retour dans le sud du Québec, jeudi et vendredi. Environnement Canada a publié un avertissement de chaleur pour le Grand Montréal, la Montérégie et Lanaudière, prévenant que du temps chaud et humide est à l'horizon. Selon l'agence fédérale, la ...