Les parents reçoivent des appuis

Par Eric Mondou
Contre l’abolition du transport scolaire à proximité d’un passage à niveau, des parents de Blainville ont reçu l’appui du conseiller municipal de leur quartier, Guy Frigon.
Lors de la séance du conseil municipal, mardi soir, M. Frigon a fait part de son mécontentement face à la mesure impopulaire prise par la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).
« M. de la Sablonnière (directeur associé de la municipalité) a déjà écrit à l’organisation scolaire pour leur dire que nous n’étions pas d’accord et inconfortables avec le retrait du transport scolaire », a indiqué le conseiller municipal du quartier précisant qu’il appuyait les parents concernés.
Jugeant le passage à niveau du chemin du Plan-Bouchard sécuritaire, la CSSMI a soulevé la colère de bon nombre de parents en abolissant le transport scolaire pour une cinquantaine d’enfants de l’école de la Seigneurie.
Ainsi, les écoliers âgés entre 8 et 12 ans, qui vivent à moins de 1600 mètres de l’école, devront dorénavant marcher pour aller en classe.
Durant son intervention, Guy Frigon a aussi spécifié que le service de police semblait lui aussi peu enclin à cette mesure.
Papa de deux jeunes étudiants de l’école en question, David Locas est venu remettre une pétition aux élus. Celle-ci implore la CSSMI de revenir sur sa décision.
Aucun pouvoir
Pour sa part, le maire de Blainville, Richard Perreault, s’est contenté de dire qu’il avait été mis au parfum de la situation, mais que la municipalité n’avait aucun pouvoir décisionnel dans cette affaire.
« Évidemment, nous allons accepter votre pétition, mais ce n’est pas de notre ressort, mais plutôt celui de la commission scolaire », a indiqué le maire.
L’Écho de la Rive-Nord a tenté de joindre Guy Frigon et le service de police pour d’autres commentaires, mais en vain.
La conseillère principale à la direction générale et mairie de Blainville, Mireille Simard, a souligné que la ville soutenait les parents, mais qu’elle n’allait pas s’impliquer dans les démarches.
Et contrairement à ce que la CSSMI avait affirmé, Mme Simard a ajouté qu’aucun pourparler n’avait lieu actuellement avec la municipalité pour mettre en place des brigadiers au passage à niveau.