PMG Technologies et G1 Tour réagissent

Par François-David Rouleau
Les dirigeants de PMG Technologies et de G1 Tour ont évidemment réagi en apprenant que Blainville visent l’arrêt des activités sur la piste.
Rejoint par l’Écho de la Rive-Nord, le directeur marketing chez PMG Technologies, Franck Bonny, était étonné de l’ampleur de la situation. « Nous avons reçu plusieurs plaintes. Elles nous touchent beaucoup car nous sommes aux services des gens. Nous avons pris les mesures pour que les voitures respectent les normes », a expliqué le dirigeant du centre d’essais et de recherches en matière de sécurité automobile reconnu à travers le monde.
M. Bonny aimerait bien régler ce litige pacifiquement en discutant avec les instances de Blainville. Dans une rencontre plus tôt cet été, il leur avait même donné le calendrier de ses activités. « Nous tenons des activités et des événements régulièrement. Nous n’avons jamais eu de problème », a-t-il insisté.
En infractionChez G1 Tour, l’annonce a été accueillie froidement quelques heures après avoir reçu des contraventions de Blainville qui dépassent les 17 000$, tout comme PMG.
Le directeur de piste, Jean-Noël Lacroix, n’a pas l’intention de quitter les lieux puisque la compagnie a conclu une entente de trois ans avec PMG Technologies. Les pertes seraient considérables. « Avec nos investissements, on se battra jusqu’à la mort. On ne veut pas déranger. Nous avons huit voitures spécialement attribuées à ce circuit. »
Cette entreprise qui loue des voitures de luxe, dont des Ferrari et des Lamborghini, a mené des tests sonores. Or, selon ceux-ci, les rutilantes bagnoles génèrent 47 décibels. Les résultats n’excèdent donc pas le règlement municipal de 55 décibels. « Nous respectons le règlement. S’ils décident de le changer, quelqu’un devra payer. Nous roulons aux circuits Gilles-Villeneuve et Mont-Tremblant, tout est correct et nous passons les tests.
G1 Tour a voulu discuter avec les autorités de la Ville de Blainville mais la municipalité n’aurait pas retourné ses nombreux appels a confirmé M. Lacroix. « J’ai la preuve de mes avocats que nous les avons appelés souvent. Nous n’avons jamais eu de nouvelle », a-t-il insisté.
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