Pédaler 48 heures pour une bonne cause

Par Simon Servant
Parfois, lorsque nous sommes en santé, de petites douleurs peuvent devenir de grands biens pour les enfants atteints d’une maladie. Ce concept, les employés de l’entreprise DLGL Ltée, à Blainville, l’ont compris.
Dans le cadre du « 48 heures vélo », qui se déroulera du 19 au 21 septembre sur le Circuit Gilles-Villeneuve, DLGL Ltée a décidé de se bâtir une équipe de cyclistes afin d’amasser des dons pour les enfants de Make-A-Wish/Fais-Un-Vœu Québec. Une pratique courante au sein de l’entreprise.
« Ce genre d’activité s’insère dans les valeurs de notre entreprise. Nous croyons beaucoup au côté caritatif et nous participons à plusieurs activités afin d’amasser des fonds, comme la guignolée ou d’autres collectes à l’interne. Quand nous avons entendu parler de cet événement, nous savions que ça venait rejoindre nos valeurs », a indiqué Richard Besner, qui agit un peu à titre de capitaine de l’équipe.
Ce ne fut pas une lourde tâche de trouver des cyclistes pour former l’équipe. D’autant plus qu’un collègue de travail a vécu une triste expérience puisqu’un de ses garçons est décédé des suites d’une maladie rare. Ce dernier aura au moins eu la chance de réaliser un de ses rêves.
« C’est une cause qui nous tient particulièrement à cœur parce que nous avons été témoins, au sein de l’entreprise, des bienfaits de ces dons pour les enfants, mais aussi la famille. Le jeune garçon a pu passer une semaine à Walt Disney World, en Floride », a témoigné Jean-Paul Gagné, un membre de l’équipe.
Joindre l’utile à l’agréable
Pédaler pendant 48 heures, ça peut sembler un défi colossal, mais l’équipe est composée de plusieurs adeptes de vélo, dont certains passionnés de triathlon « iron man ». Même les moins habitués ont décidé de se joindre à la cause.
« C’est un défi qui me fait un peu peur même si je fais du vélo régulièrement pour venir travailler. Ça me prend une vingtaine de minutes alors que là, nous allons pédaler pendant plusieurs heures. Je me suis entraîné en conséquence et je suis capable de rouler pendant des heures », a commenté Jean-François Émond. L’équipe a déjà une stratégie afin de prévoir de bonnes périodes de repos.
Cette dernière n’a pas d’objectif monétaire en tête, mais elle a dû récolter la somme de 3600 $ pour pouvoir participer à l’événement. La chose la plus importante reste de soutenir la cause, et ce, dans une ambiance familiale.
« Ce n’est pas une compétition et on le fait pour le plaisir parce que c’est une belle cause. Tous peuvent y trouver leur compte alors ça permet d’aller chercher des gens moins expérimentés et les jumeler à ceux qui le sont un plus. L’invitation est lancée ici et toutes les familles peuvent venir faire leur tour », a insisté Julie Mallette, la seule femme du groupe.
Malgré qu’elle en soit à sa première fois, l’équipe DLGL a bon espoir de faire belle figure et d’attirer plusieurs collègues sur l’île Notre-Dame.