Le syndicat applaudit la position de la mairesse

Par Eric Mondou
Le Syndicat des employés de la Ville de Boisbriand se réjouit de la position de la mairesse Marlène Cordato, qui n’appuie pas la mouture actuelle du projet de loi 3 sur les régimes de retraite.
« Nous sommes très heureux que la mairesse n’appuie pas entièrement le projet de loi 3 étant donné qu’une entente responsable a été conclue en 2013 et qu’un fonds de stabilisation a été mis en place afin de protéger les générations futures », a indiqué via un communiqué de presse Éric Labelle, président de la section locale.
La sortie publique du syndicat fait suite aux propos tenus par la mairesse lors de la dernière séance de conseil, mardi.
Réagissant pour la première fois au projet de loi 3, Marlène Cordato s’est montrée réticente au projet de loi présenté tel quel.
« Depuis près de 20 ans, la Ville et ses employés partagent le coût du régime de retraite à parts égales. Historiquement, les deux parties en sont toujours venues à des ententes justes et équitables, négociées de bonne foi. Dans notre cas, le projet de loi tel qu’il est présenté ne considère pas les ententes survenues entre la Ville et ses employés », a-t-elle mentionné.
La mairesse s’est dite d’avis qu’une entente négociée était mieux qu’une entente imposée.
24 heures de grand dérangement
Selon les chiffres apportés par la municipalité, le taux de capitalisation des régimes de retraite des employés municipaux de Boisbriand s’élève à 83,9 %, tout près du seuil de respectabilité de 85 %.
Ce taux est toutefois contesté par le syndicat, qui estime que les bons rendements des dernières années a fait grimper celui-ci bien au-delà de 85 %.
Bien que les derniers jours aient été plus tranquilles, les employés municipaux n’ont pas l’intention de cesser leurs moyens de pression.
Un « 24 heures de grand dérangement » a d’ailleurs été appuyé à 98 % par le syndicat lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 10 septembre dernier.
Les détails de ce grand dérangement ne sont pas encore connus, mais l’objectif est on ne peut plus clair. « Les membres sont solidaires et prêts à se mobiliser pour ne pas perdre ce qui a été conclu l’année dernière », a indiqué M Labelle.