La révolution de l’Équipe Sylvie Robberts
À quelques jours de l’élection scolaire, l’équipe de la candidate à la présidence de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), Sylvie Robberts, garde le cap sur son objectif principal, soit de rétablir les services aux élèves coupés lors du dernier budget.
« Ce que nous proposons, c’est inédit! », lance André Gosselin, candidat au poste de commissaire dans la circonscription 8 à Blainville.
« Nous sommes la seule équipe qui affirme de façon formelle que nous allons rétablir les services aux élèves. Nous allons jouer dans la structure, dans les rapports et remettre l’école au centre. Juste ça, c’est déjà une révolution », ajoute celui qui a été directeur d’école pendant 13 ans.
Afin de remettre ces services en place, l’Équipe Sylvie Robberts est prête à tout, même d’adopter un budget déficitaire.
« Nous sommes prêts à aller jusque-là. Évidemment, si tel était le cas, nous ne ferions pas ça en sauvage », mentionne M. Gosselin.
Rôle du conseil
Dans un autre ordre d’idées, l’aspirante présidente de la CSSMI s’engage aussi à redonner les lettres de noblesse au conseil des commissaires en matière du pouvoir décisionnel qu’il dispose.
« Il faut remettre les pendules à l’heure. Le rôle du conseil des commissaires est de déterminer les orientations et les décisions du conseil sont exécutoires ».
Elle met d’ailleurs en doute les actions entreprises par son opposant à la présidence, le commissaire Louis Kemp, qui a lui aussi récemment critiqué le manque de concertation du conseil des commissaires.
« Qu’avez-vous fait (M. Kemp) pour défendre les intérêts de vos électeurs les 7 dernières années » s’interroge-t-elle.
Équipe présente sur le terrain
Après quelques semaines de campagne électorale, Sylvie Robberts ne considère pas faire figure de négligée dans cette course à trois équipes. Au contraire, elle se dit même largement en avance sur ses adversaires.
« C’est ce qu’on entend sur le terrain. Le message est qu’il faut que ça change », indique-t-elle.
Cette dernière estime que son équipe composée de dix nouveaux candidats aux différents postes de commissaires demeure la plus appropriée à faire bouger les choses.
Selon elle, les deux autres équipes, celles de Louis Kemp et Paule Fortier, émanent tout simplement du conseil actuel.
Mme Robbert souhaite finalement que les électeurs ne fassent pas « l’école buissonnière » le 2 novembre prochain, rappelant l’importance de participer au processus démocratique.