Fortier et Kemp à couteaux tirés
La présidente sortante de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI), Paule Fortier, a répondu aux attaques de l'aspirant président, Louis Kemp, mercredi matin.
Lors de sa conférence de presse, en début de semaine, M. Kemp n'a pas hésité pour critiquer le manque de leadership de Mme Fortier, amenant du même coup une réponse de la principale intéressée.
"Comme il ne propose rien de concret à la population, il utilise les attaques les plus ridicules pour se faire du capital politique. Il s’agit d’un opportunisme peu commun. Mon leadership est basé sur des valeurs. Je me fais un devoir d'être respectueuse, car pour moi, c’est ça le sens d’un vrai leadership", a argumenté la présidente.
La chef de l'Équipe Fortier ajoute qu'elle est persuadée que l'aversion des électrices et des électeurs des Basses-Laurentides pour le ton utilisé dans les médias par son adversaire va lui nuire.
Discours différents
M. Kemp avait largement critiqué le manque de discussions au sein de conseil des commissaires, lors de sa rencontre avec les médias, affirmant que lui et quelques-uns de ses homologues ont essayé à plusieurs reprises de faire des propositions, mais en vain.
Dans cette même foulée, Mme Fortier tient un autre discours concernant l'implication de son rival, lorsqu'il siégeait au conseil des commissaires.
"Il a eu toutes les possibilités de s'exprimer librement et amener de nouvelles idées. Il semble ne pas comprendre le rôle et les responsabilités d'une présidence et de la direction générale", a-t-elle ajouté.
Saluant le travail des commissaires qui, à son humble avis, ont eu à prendre des décisions souvent impopulaires dans un contexte économique difficile, Mme Fortier en rajoute sur celui qui l'a attaquée lundi.
"Est-ce que M. Kemp nous dit qu’il s’est senti obligé de voter dans un sens qui ne lui convenait pas? Pourtant, par son rôle de commissaire, il était le seul à avoir le devoir et la responsabilité de voter sur des propositions ; il a été élu et il a été rémunéré pour prendre des décisions pendant sept ans. Est-ce qu’il a été rémunéré inutilement?", a-t-elle conclu.
À l'aube des élections scolaires, dimanche le 2 novembre, la fin de campagne se montre très intense.