Une page sera tournée dans le dossier du Pub Sainte-Thérèse
Le 19 novembre prochain, la Ville de Sainte-Thérèse mettra aux enchères le bâtiment qui servait autrefois au populaire Pub Sainte-Thérèse, tournant ainsi une autre page dans ce dossier.
Rappelons qu'en mai 2013, la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) avait révoqué le permis d'alcool du bar après que ce dernier n'eut pas respecté certaines conditions.
À cette époque, l'Écho de la Rive-Nord avait pu confirmer, grâce à la collaboration de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, que l'endroit avait accueilli des groupes de motards sympathisants des Hells Angels.
De plus, depuis 2001, les policiers s'étaient déplacés près de 700 fois au bar pour cause de bruit ou de violence.
Taxes impayées
Parallèlement à ces incidents, menant à la fermeture de l'établissement, des dettes à la Ville auront poussé la municipalité à mettre le bâtiment aux enchères, le 19 novembre, même s'il appartient toujours au propriétaire actuel.
Lors des années 2012, 2013 et 2014, un montant en taxes de l’ordre de 74 299,77 $, incluant les frais de vente, d’intérêts et de taxes scolaires, est demeuré impayé. Dans ces circonstances, la Ville a obtenu le feu vert pour trouver un nouvel acheteur.
La suite des choses
À la suite de ces enchères, le nouvel acheteur disposera, selon la loi, d'un titre précaire d'adjudicataire pendant un an. Ce qui veut dire qu'il ne deviendra propriétaire irrévocable qu'après ce délai.
Ce nouveau propriétaire n'aura cependant pas l'autorisation d'ouvrir un bar servant de l'alcool dans cet établissement, puisque le permis a été révoqué pour cette adresse. Ce dernier devra faire une nouvelle demande à la RACJ et pourrait se voir refuser un permis d'alcool. La Ville pourrait également refuser qu'un bar ne revienne entre les quatre murs de l'endroit.
Dans le cas où le propriétaire actuel décidait de reprendre son bien, pendant cette période, il devrait payer 10 % de la somme que le nouvel acheteur a déboursée.