Bombardier se fait taper sur les doigts
C’est la somme de 5000$ que le géant de l’aéronautique Bombardier a dû débourser pour avoir signalé que trois semaines plus tard au ministère de l’Environnement le déversement de 10 000 litres de kérosène sur ses installations à Mirabel.
L’Écho de la Rive-Nord avait révélé en mars dernier que l’entreprise avait omis de rapporter aux autorités environnementales que des milliers de litres de carburants d’avion s’étaient déversés sur son terrain à la mi-février.
Après analyses, la direction régionale des Laurentides du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) a acheminé une sanction administrative pécuniaire de l’ordre de 5000 $ à Bombardier.
Cette sanction résulte de l’article 9 du Règlement sur les matières dangereuses qui prévoit que le ministère doit être avisé sans délai lorsqu’un rejet accidentel survient.
Problème de communication
Le déversement s’est produit le 17 février lors d’une opération de transvidage d’un réservoir à un autre. La défectuosité d’un appareil de détection de niveau de liquide avait provoqué l’incident.
Bombardier avait alors évoqué un problème au niveau de sa chaîne de communication pour expliquer le délai de trois semaines pour avertir le ministère.
Bombardier a fait le nécessaire
Selon le directeur régional des Laurentides au MDDELCC, Alain Rochon, l’entreprise aurait fait le nécessaire pour limiter les dégâts environnementaux.
« Nous avons reçu le rapport de Bombardier en juillet dernier et celui-ci nous indique que les contaminants ont été répérés adéquatement, et ce, à notre satisfaction. Un programme de surveillance des eaux souterraines a aussi été mis en place ».
L’entreprise s’est acquittée de la somme qu’elle devait le 26 octobre dernier.