Le cabaret de l'église Sacré-Coeur sera relocalisé
Le conseil municipal de la Ville de Sainte-Thérèse a entériné, jeudi, une promesse d'achat sur l'immeuble de la famille Goyer afin de relocaliser le cabaret de l'église Sacré-Coeur.
Lors d'une séance spéciale, la municipalité a affirmé vouloir relocaliser, à l'automne 2015, le cabaret de l'église Sacré-Coeur et ses bureaux administratifs au coeur du Village de Sainte-Thérèse. C'est pour cette raison qu'elle a promis d'acheter l'immeuble situé au 57-59, rue Turgeon.
Cet édifice d'une valeur de 1,2 millions de dollars sera acquis par la Ville au coût de 750 000 $. De par cette vente, la famille Goyer fait ainsi un don à la municipalité, mais aussi à l'ensemble des citoyens.
« Au nom des Thérésiennes et des Thérésiens, je tiens à remercier la famille Goyer pour ce don à la communauté », a déclaré la mairesse, Sylvie Surprenant.
La promesse d'achat est conditionnelle à la conversion de l'immeuble en cabaret-théâtre à l’engagement à long terme d’Odyscène, à une analyse de sol conforme effectuée par la Ville, à l’éligibilité du projet à une subvention provenant du Programme de la taxe fédérale d’accise sur l’essence et de la contribution du Québec d’une somme de 1,5 M$ et à l’approbation d’un règlement d’emprunt par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, pour l’achat et l’aménagement de ce lieu culturel.
« Avec la subvention attendue, l’augmentation du nombre de spectacles et une nouvelle entente spécifique de 20 ans avec Odyscène, je tiens à mentionner que ce projet s’autofinancera », a ajouté Mme Surprenant.
Cette transaction permettra à l'immeuble de la rue Turgeon de retrouver sa vocation culturelle de par l'aménagement d'un cabaret-théâtre de 300 places. Odyscène en assurera la gestion.
« Je suis très heureux de la réponse enthousiaste de la Ville de Sainte-Thérèse. Par son soutien, l’administration municipale lance un message très inspirant de sensibilisation et d’engagement des élus envers la culture. Cette relocalisation permettra à Odyscène de répondre encore davantage aux exigences en matière de diffusion pluridisciplinaire », a précisé le président d’Odyscène, Serge Dion.